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Éditorial: le Besoin d'une Politique Nationale et d'un Plan de Gestion des Biens Archéologiques en Équateur est criant PDF Imprimer Envoyer
Éditorial
Écrit par Francisco Valdez   
Lundi, 17 Janvier 2011 07:03

Par Décret #816 du 21 décembre 2007, le gouvernement équatorien a mis le Patrimoine Culturel de la Nation en État d'Urgence, mettant à cet effet un capital d'investissement de $37.143.140, 12 dollars à disposition. Nous le qualifions de Capital d'Investissement, car les fonds ont servi à financer:

  1. Le Système National de Gestion de Biens Culturels ;
  2. La mise en place de systèmes de sécurité sur les biens culturels à risque ; et
  3. Une campagne de prise de conscience du public afin de mettre le patrimoine culturel de la nation en valeur.

Ces tâches, entreprises sous la direction de Doris Solís -alors Ministre de Coordination du Patrimoine-, ont été effectuées par l'Unité de Gestion du Patrimoine Culturel. Cette unité a réussi -entre autres-, à dresser le premier inventaire national de biens culturels du pays, et a réalisé un plan d'intervention d'urgence sur plusieurs sites en danger, où les biens patrimoniaux risquaient de disparaître. Entre 2008 et 2009, l'Unité de Gestion a réussi à enregistrer plus de 80 000 biens culturels, et a récupéré 100 immeubles patrimoniaux qui étaient sur le point de collapser1. Somme toute, le Gouvernement de Rafael Correa a donc marqué un tournant historique significatif, puisque pour la première fois dans son histoire, l'État équatorien assume sa responsabilité dans la défense, l'enregistrement et l'étude du Patrimoine Culturel de la Nation.

L'arrivée de la nouvelle titulaire du Ministère de Coordination du Patrimoine marque le début de la deuxième étape des tâches et responsabilités assumées par le Décret d'État d'Urgence, tâches et responsabilités dont l'exécution a été transférée à l'Institut National du Patrimoine Culturel (INPC) en 2010. Au terme de cette première année d'administration de cette institution gouvernementale, un bilan consciencieux de sa gestion dans le domaine de l'archéologie est de rigueur, si l'on tient en compte que la recherche scientifique, l'enregistrement et la protection des biens du patrimoine à caractère archéologique doivent être le reflet d'un Plan de Gestion cohérent, structuré en accord aux priorités fixées par une politique intégrale.

Après un an de travail de cette institution gouvernementale, l'on peut dire, -sans risquer de se tromper-, que dans le domaine de l'archéologie, il n'existe aucun plan de gestion ni de politique institutionnelle à court, long ou moyen terme. Bien que la première étape du Décret d'État d'Urgence ait porté ses fruits, en tant qu'exécuteur de cette deuxième étape, l'INPC ne peut pas continuer à traiter les biens archéologiques en tant que victimes éparpillées d'une situation d'urgence. Un an après avoir reçu l'information liée à l'inventaire archéologique dressé par les institutions associées à l'Unité de Gestion, l'INPC n'arrive toujours pas à systématiser l'information enregistrée ou la mettre au profit de la communauté scientifique. Les registres des 32 dernières années de vie institutionnelle réunis et l'information du premier inventaire du Décret d'État d'Urgence devraient avoir servi de base à la formulation d'une politique intégrale de gestion du patrimoine archéologique. La connaissance de l'état et l'emplacement des sites archéologiques aurait dû fixer les lignes directrices d'un plan de gestion basé sur la réalité nationale. Cependant, cette information élémentaire n'a pas été prise en compte pour la formulation des politiques de recherche, conservation et diffusion des biens archéologiques. Dans sa nouvelle étape de vie institutionnelle, l'institut n'a pas renforcé son potentiel d'action dans le domaine archéologique. S'agissant là d'un de ses principaux champs d'action, l'INPC n'arrive toujours pas à définir une politique qui réponde à sa vocation institutionnelle.

Le soi-disant manque de personnel qualifié et spécialisé en la matière ne devrait pas être un handicap: le pays compte d'un nombre suffisant de professionnels expérimentés et de bonne volonté qui pourraient avoir été appelés à participer à l'élaboration d'un Plan intégral de gestion. Bien menée, cette stratégie n'aurait représenté aucun coût pour l'INPC, puisque les archéologues professionnels sont les premiers à tirer profit d'une politique institutionnelle claire et cohérente. Nous avons précédemment signalé déjà2 le besoin urgent de créer un Conseil National d'Archéologues au sein de l'INPC, formé par des scientifiques chercheurs professionnels, ayant une véritable vision du savoir-faire archéologique dans le pays. L'intervention de cet organisme spécialisé peut être un facteur décisif dans la formulation d'une Politique Publique pour la recherche archéologique en Équateur.

Le bilan des actions entreprises par l'INPC dans le courant de l'année 2010 doit commencer par une analyse de la façon dont les interventions archéologiques ont été planifiées et surtout, par un examen des arguments employés pour fixer les montants destinés à leur exécution. Bien que la Loi de Transparence stipule que cette information doit être mise à la connaissance de l'opinion publique, elle est en fait limitée et doit être plutôt déduite de ce que publient les sites internet institutionnels et le dénommé SIGOB3.

Après avoir cherché et analysé cette information, l'affirmation de l'inexistence d'une vraie politique de gestion du patrimoine archéologique semble se confirmer. Le passage en revue des activités réalisées par l'INPC dans le domaine de l'archéologie en 2010 donne en effet les informations suivantes:

Dans le domaine de la Recherche et Innovation Scientifique pour la Protection du Patrimoine Culturel, sur un total de 52 projets effectués par l'INPC, 15 sont en relation avec l'archéologie, et sont énumérés comme suit:

1. Recherche archéologique dans le monticule de Huataviro, 2ème étape (province d'Imbabura)
9. Investigation du site archéologique Lourdes Macají (province de Chimborazo)
11. Carte archéologique de Pangua (province de Cotopaxi)
12. Prospection et Délimitation du Complexe Archéologique Té Zulay (province de Pastaza)
15. Plan de Gestion Communautaire du Mont Jaboncillo-Picoazá (province de Manabí)
16. Délimitation et Investigation de Jaramijó-Balsamaragua (province de Manabí)
21. Redéfinition des Points et Limites de la Cordillère de Hojas et de la zone d'exploitation minière des Cantons Portoviejo et Montecristo (province de Manabí)
22. Recherche archéologique à Campo Alegre, Île de Puná (province de Guayas)
26. Évaluation et conceptualisation de sites subaquatiques (provinces de Guayas Santa-Elena)
29. Sauvetage de biens archéologiques du Site Las Iguanas (province de Guayas)
33. Recherche archéologique dans la paroisse de Turi (province d'Azuay)
37. Investigation et délimitation des sites de Limón Indanza (province de Morona Santiago)
48. Reconnaissance archéologique du Patrimoine Rupestre dans la province de Loja, première étape, Cantons: Paltas, Puyango, Celica et Macará; Lignes directrices pour la préservation et conservation
49. Diagnostic et prospection du complexe archéologique Yacubiñay, canton Atahualpa, province de El Oro. Délimitation et sectorisation du site. Lignes directrices pour sa conservation et mise en valeur. Première étape.

Dans le domaine de la Conservation et Utilisation du Patrimoine, 3 activités uniquement sont associées à l'archéologie, puisque parmi les 4 mentionnées, une se répète par rapport à la catégorie précédente:

26. Conservation du site Paredones de Molleturo (province d'Azuay)
27. Conservation du site Paredones de Culebrillas (province de Cañar)
34. Diagnostic et Prospection du Complexe archéologique Yacuviña, canton Atahualpa , province de El Oro (sic)
35. Prospection et Recherche Archéologique de la Région de Taranza, Llano Grande, Loja

Quant aux Accords, il est fait mention de 2 cas tendant à renforcer l'étude ou la conservation archéologique:

3. Accord pour la conservation du site Paredones de Molleturo (Institut National du Patrimoine Culturel et Mairie de Cañar; en cours d'exécution)
9. Accord Spécifique de Collaboration pour mener à bien les Études Archéologiques dans la région de Jama Coaque (INPC-UNAM)

L'examen de ces activités démontre que chacune d'entre elles se trouve dans plusieurs provinces du pays, ce qui est louable et qui démontre un effort de décentralisation, mais qui obéit en réalité au fait que la direction de l'institution ait sollicité à chacune de ses sous-directions régionales de se fixer des objectifs pour le Plan Opératif Annuel (POA), et d'y inclure des activités liées au patrimoine archéologique. Ces actions ont été définies sur l'avis de chacun des directeurs régionaux. Puisque les informations de l'inventaire archéologique national n'avaient pas été systématisées, les choix d'intervention ont surgi de la connaissance personnelle de quelque amateur local, de la demande des habitants d'une localité déterminée ou tout simplement, d'un accord entre le directeur et quelque chercheur intéressé. En fait, aucun critère d'ordre scientifique n'a été pris en compte (combler des lacunes dans la connaissance), ni aucun paramètre ayant trait à la préservation et la sauvegarde des sites en danger de disparition. Beaucoup de sous-directions régionales créées récemment ont fait l'effort de s'informer sur ce qui devait être fait de façon urgente dans leur région. Dans d'autres, les initiatives ont surgi de quelque besoin urgent (par exemple, l'intervention à Turi, ou le monticule de Huataviro); il suffit de jeter un coup d' oeil sur la liste publiée pour le constater. Il semblerait que dans aucun cas la durabilité sociale ou économique des projets n’ait été prise en compte, car une fois l'étape initiale terminée, aucune proposition de prolongation ou d'accord interinstitutionnel n'a été envisagée (par exemple, dans le cas du complexe archéologique Té Zulay). Somme toute, les interventions ont été réalisées un peu au hasard dans chacune des sous-directions et dans l'ensemble, celles-ci ne reflètent aucun plan d'action ni de véritable politique institutionnelle d'intervention cohérente. Dans ces conditions, il est donc évident que la Direction du Patrimoine n'ait pas encore abordé la réalité du patrimoine archéologique en tant qu'entité systématique, fragile, qui demande des responsabilités spécifiques et surtout, un plan de gestion cohérent à court, long et moyen terme. Bien que les ressources archéologiques soient immergées dans le paysage, leur réalité n'est pas tout simplement bucolique.

Un autre aspect reflété par le manque d'une politique intégrale est la façon suivant laquelle les interventions sont exécutées. L'INPC, en accord avec le règlement en vigueur pour les institutions de l'état, n'est pas l'exécuteur direct des projets, mais bien celui qui les sous-traite par le biais des normes et exigences de l'INCOP. Ce qui veut dire que la modalité d'embauche des professionnels dépend des montants établis dans les budgets pour chaque intervention. Si ce montant ne dépasse pas les 40 000,00 dollars, quelque professionnel choisi est directement embauché. Si le montant dépasse cette somme, un concours est convoqué, suivant toutes les procédures et les garanties exigées par la loi d'embauche du secteur public. Malheureusement, jusqu'ici, ces sites internet institutionnels ne publient pas encore les montants d'exécution de chaque intervention, mais on en déduit que dans la plupart des cas, il a été choisi de simplifier la procédure : les contrats figurent comme ne dépassant pas les 40 000, 00 dollars. Ceci a naturellement un impact sur le genre d'intervention que l'on cherche à réaliser et sur le degré de responsabilité que l'institut est prêt à assumer à court, long et moyen terme.

Un facteur décisif dans ce processus est qui décide quoi et comment se réalisent les interventions. Dans plus d'un cas les termes des contrats se font sur le tas, au gré des largesses et limitations concédées par les budgets définis dans les POA régionaux. L'inspection de l'oeuvre (une des exigences du système d'embauche public) est un autre aspect reflété par la politique institutionnelle. L'intervention archéologique ne peut pas (ne doit pas) être assimilée à la simple exécution de travaux publics. Quand elle est scientifique et non pas seulement contractuelle, la recherche archéologique implique un processus qui s'exécute lors de multiples étapes interactives, car il y a un va-et-vient constant dans l'acquisition et l'usage de l'information obtenue au fur-et-à-mesure que la recherche avance. Le suivi de ce type de travail doit être assuré à bien par un archéologue professionnel qui connaît les processus et les dilemmes qui se présentent à chaque étape du processus. Il ne s'agit pas simplement de vérifier que les termes du contrat aient été respectés (par exemple, constatation de la quantité de mètres cubes creusée, embauche de journaliers et de matériel adéquat, pourcentages de sondages positifs ou négatifs, etc.). Le suivi archéologique professionnel a d'autres facettes, d'autres exigences et surtout, d'autres critères d'évaluation. Ce ne sont pas les architectes, les ingénieurs ou du personnel de bureau qui peuvent ou doivent évaluer la qualité d'une intervention archéologique, car le vrai résultat de l'intervention n'est pas la réalisation de sondages, de transects d'exploration ou la fouille technique d'un monticule.  L'intervention archéologique a pour objectif ultime l'acquisition d'information socio-historique, qui ne se mesure pas en mètres cube ou d'après la rectitude des parois d’une coupe stratigraphique. Quiconque évalue l'oeuvre doit être une personne en mesure de comprendre un rapport technique sous toutes ses dimensions (peu importe si ce-dernier est partiel ou définitif), et de savoir tirer quelque chose des résultats obtenus. Il ne s'agit pas simplement de donner ou non son feu vert, mais bien de savoir utiliser les connaissances engendrées par l'intervention archéologique pour atteindre les objectifs fixés par le plan de gestion. Le pourquoi et le comment de l'utilisation de l'information obtenue fait aussi partie de la politique intégrale que l'institut doit définir comme une partie intégrante de son champ action.

En dernier lieu, une partie fondamentale de la Politique Institutionnelle et du Plan de Gestion archéologique est la visibilité des résultats de l'intervention. Les rapports doivent être mis à la disposition de la communauté (civile, sociale, scientifique) car la connaissance engendrée appartient à la société et non à l'institut exécuteur du travail archéologique. Cela fait déjà des mois que l'INPC possède un centre de documentation, où se trouvent les rapporte techniques, mais l'accès à ce centre n'est pas suffisant. L'exécution d'une intervention archéologique doit avoir pour objectif prioritaire la socialisation de la connaissance acquise et ceci est rendu possible par le biais de manifestations publiques, de conférences et de publications de divulgation scientifique destinées à tous les secteurs de la société. Cet aspect doit être important et prioritaire dans le budget associé à chaque projet, puisque la première responsabilité de l'archéologue professionnel est de rendre à la communauté les savoirs récupérés.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la nouvelle Constitution Politique du pays remet aux mairies la gestion des ressources du patrimoine existant dans leur juridiction, décentralisant ainsi l'administration réelle du Patrimoine de la nation. Ce geste est sans doute transcendantal, puisqu'il donne la liberté d'agir et fixe des responsabilités très concrètes à l'égard des autorités locales dans le domaine patrimonial. Cependant, une politique nationale de gestion des ressources patrimoniale doit régir dans le pays, et surtout, de gestion des ressources archéologiques. Une définition claire des normes directrices de la recherche, de l'usage et de la protection de ces ressources par l'INPC est donc incontournable. Tel que l'INPC même l'affirme dans le SIGOB "Les gouvernements locaux ont besoin de compter sur les outils pour la gestion de ses patrimoines, d'un point de vue intégral et durable".

En ce qui concerne le nouveau programme du Ministère de Coordination, intitulé "VIVE PATRIMONIO", il semblerait que sa finalité soit le financement d'initiatives de conservation et de mise en valeur des biens patrimoniaux que possède chaque mairie et que chacune d'entre elles juge utile de protéger. Ce plan est très important, car jusqu'ici, les autorités locales ont négligé la gestion efficace de leur patrimoine, mais quid de la recherche? La recherche historique ou archéologique nécessaire passerait-elle d'aventure au deuxième plan -comme ç' a été le cas jusqu'ici-, pour se retrouver aux mains de l'architecte responsable des travaux dans ces processus naissants de conservation réalisés sur les biens immobiliers du patrimoine? Dans ce même domaine, rien n'est dit au sujet de la recherche à caractère scientifique ni sur ce qui doit être fait dans les sites archéologiques se trouvant dans les limites des municipalités. Il semblerait que la recherche archéologique ne soit pas contemplée dans le programme Vive Patrimonio; si c'est le cas, l'on est en droit de se demander « mais que va-t-on mettre en valeur et diffuser dans le domaine du patrimoine archéologique municipal? Pourquoi cette exception en ce qui concerne les vestiges du passé précolombien? » On ne doit pas oublier que dans tous les cas, la recherche scientifique apporte une valeur ajoutée au bien patrimonial, car plus que les bâtiments en eux-mêmes, ce qui importe est l'aspect immatériel de tout patrimoine, c'est justement la connaissance socio-historique produite par la recherche. Dans tous les cas, la recherche scientifique est l'étape qui donne son caractère patrimonial à un objet. Le programme Vive Patrimonio assumerait-il à tout hasard que l'INPC prendra la recherche en charge?... alors que dans la pratique, les fonctionnaires de l'institut ont affirmé qu'en 2011, il n'y aura pas de recherche, puisque toutes les ressources seront exclusivement destinées à la conservation.

Il y a quelques jours, un groupe d'archéologues s'est réuni dans le but d'assumer une position de changement et a formé le dénommé Collectif Citoyen d'Archéologues Professionnels de l'Équateur. Lors de son assemblée, ce-dernier a décidé d'exprimer son point de vue et de rédiger une lettre ouverte au Président Constitutionnel de la République4, dans laquelle les institutions d'état sont incitées à considérer le bien archéologique patrimonial pour ce qu'il est, c'est-à-dire une source stratégique d'identité dont la connaissance adéquate a un impact direct sur les actes de la citoyenneté. Il est donc demandé que des archéologues professionnels et responsables interviennent dans la gestion de cette importante ressource patrimoniale.

Les quelques points notés dans cette évaluation ne sont que quelques éléments de bases dans la réflexion sur la prise en charge de la gestion des ressources archéologiques du pays, qui n'ont apparemment pas été pris en ligne de compte par l'INPC, mais qui devraient être retenus si l'institut a la volonté politique de commencer à gérer la patrimoine archéologique de façon adéquate. Dans sa nouvelle étape institutionnelle, le champ d'action de l'institut en dépend. Il n'est plus possible de continuer à improviser arbitrairement la gestion d'un bien non-renouvelable aussi précieux et en danger de destruction permanent. Le besoin de définir une politique nationale et un plan de gestion intégral est urgent et ne peut être relégué à l'approbation du projet de loi des Cultures. Si le gouvernement de la Révolution Citoyenne se propose de marquer une vraie différence avec l'ancienne gestion des ressources archéologiques, il est grand temps qu'à l'INPC, les étapes à suivre pour marquer ce changement soient entreprises dès maintenant.

Notes:

  1. Rapport du Décret d'État d'Urgence du Patrimoine Culturel, 2008-2009, Première Étape. Ministère de Coordination du Patrimoine, Quito, 2010
  2. La Recherche Archéologique en Équateur. Réflexions pour un débat, Revista del Patrimonio Cultural del Ecuador, 2:22.
  3. Catégories: INPC — Recherche et Innovation Scientifique pour la Protection du Patrimoine Culturel ; INPC — Conservation et Usage du Patrimoine :  http://www.sigob.gov.ec/metas/main/consulta/default.asp
  4. http://foros.arqueo-ecuatoriana.ec/topic/75/carta-a-la-presidencia-de-la-republica/
Mise à jour le Jeudi, 19 Mai 2011 12:49
 

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