Écrit par IFRAO
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Mardi, 17 Novembre 2009 12:11 |
Le Code d'Éthique suivant a été ratifié durant la Réunion de l'IFRAO à Alice Springs, Australie, le 14 juillet 2000. Il représente les standards moraux minimaux recommandés pour conduire des recherches en art rupestre en toute part.
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Mise à jour le Mardi, 17 Novembre 2009 12:35 |
Écrit par Fernando Astudillo Cueva
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Vendredi, 08 Février 2008 10:35 |
Le maintien d'une tradition baroque pour la gestion des affaires administratives et d'éthique professionnelle n'a rien de nouveau dans l'archéologie équatorienne, pas plus que le fait que les individus s'approprient du poste d'une institution quelconque, alors que leurs fonctions devraient être strictement professionnelles. Néanmoins, il est tout de même surprenant qu'au sein d'une institution académique telle que la PUCE, qui tente depuis l'année dernière de promouvoir une nouvelle vision au sujet de la mise en pratique de la recherche en archéologie, des attitudes contradictoires au discours qui se gère actuellement subsistent.
Comme on le sait, le Projet Chilmá: Archéologie, Éthnohistoire et Éthnographie d'un peuple Pasto, est mené à bien par le biais d'un accord de coopération institutionnel entre la PUCE et le Gouvernement Provinicial de Carchi (GPC), où l'université fournit la composante professionnelle et de recherche, et le GPC, le financement et la logistique dans la Province. Le projet de recherche a pour l'instant réussi à culminer les étapes de prospection et de fouilles archéologiques, dont les résultats ont rendu possible la réalisation de deux thèses de licence en anthropologie de la PUCE (y compris la mienne), et l'étape suivante est l'analyse des matériaux en provenances des fouilles de Chilmá.
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Mise à jour le Lundi, 14 Septembre 2009 09:09 |
Écrit par Asociación de Arqueológos Profesionales de la República Argentina
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Lundi, 30 Juillet 2007 16:41 |
Principes d'Éthique
Principe N°1: Administration Constitué par le matériel et les sites archéologiques situés sur leur emplacement original, les collections archéologiques ainsi que les rapports et les registres, le registre archéologique est irremplaçable. Travailler pour la conservation à long terme et la protection du registre archéologique est la responsabilité de tout archéologue, et ce à travers son admministration. Les administrateurs sont aussi bien des conservateurs que des défenseurs du registre archéologique, en bénéfice du public; comme eux, ils investissent et interprètent le registre archéologique. De fait, les informations qu'ils ont acquises pour promouvoir la connaissance du public et appuyer la préservation à long terme devrait être mise à profit.
Attention: Il est impératif d'être à l'écoute des exigences des communautés aborigènes ayant un lien reconnu avec le Patrimoine Archéologique et/ou l'histoire culturelle que l'archéologue est en train d'étudier (tiré de l'Article 5 des Standards).
Principe N°2: Responsabilité La recherche archéologique responsable inclut tous les niveaux de l'activité professionnelle, requiert une reconnaissance publique de la responsabilité en jeu et un engagement qui garantisse un effort raisonnable et honnête, pour consulter activement les groupes concernés, dans le but d'établir une relation de travail qui puisse bénéficier les parties impliquées.
Principe N°3: Commercialisation L'achat ou la vente d'ojets archéologiques sont monnaie courante. Cette situation contribue à la destruction du registre archéologique dans le monde entier. La commercialisation d'objets archéologiques -leur utilisation en tant que marchandises à être exploitées sous forme d'usufruit ou comme bénéfice personnel- aboutit à la destruction de sites archéologiques et de l'information contextuelle qui est essentielle pour comprendre le registre archéologique. Par conséquent, les archéologues ne doivent en aucun cas être impliqués dans la vente ou l'achat de vestiges archéologiques. Ils se doivent de respecter les principes de base qui font la conservation et restauration de sites et de pièces archéologiques. Les archéologues se doivent d'employer avec mesure les moyens à leur diposition pour essayer de maintenir les collections particulières sous la garde d'institutions nationales ou publiques, ou faire en sorte que celles-ci soient facilement disponibles pour l'étude scientifique et l'exhibition publique.
Principe N°4: Éducation publique et Diffusion Les archéologues devraient se faire un devoir de participer dans des efforts conjoints aux côtés d'autres personnes intéressées par le registre archéologique, dans le but d'améliorer sa préservation, protection et interprétation. Les archéologues se devraient en particulier de:
1. Trouver l'appui publi nécessaire pour l'administration du registre archéologique. 2. Expliquer et promouvoir l'usage de méthodes et de techniques archéologiques pour la bonne compréhension de la culture et du comportement humain; et 3. Communiquer les intérprétations archéologiques du passé. Il existe un vaste public concerné par l'archéologie, qui inclut divers secteurs de la société: étudiants et professeurs, indigènes ou ethnies, groupes culturels qui trouvent dans le registre archéologique d'importants aspects de leur héritage culturel; législateurs et gouvernants; journalistes et autres agents impliqués dans la diffusion; public en général. Les archéologues non habilités pour entreprendre des activités liées à l'éducation publique ou en contact direct avec ces secteurs se devraient d'encourager et appuyer les efforts des autres archéologues dans ces activités.
Principe N°5: Propriété intelectuelle En tant que détentrice de la connaissance et des documents créés à travers l'étude des recours archéologiques, la propriété intélectuelle fait partie du registre archéologique. En tant que telle, celle-ci devrait être traitée en accord avec les principes d'administration plus que comme un problème de possession personnelle. S'il existe une raison de force majeure, et des restrictions non légales ou des intérêts adverses forts, tout chercheur a le droit d'avoir accès aux matériaux originaux et aux documents pour une durée limitée et raisonnable, après quoi ces matériaux et documents doivent rester disponibles pour les autres chercheurs.
Principe N°6: Rapports et publications La connaissance de découvertes archéologiques à partir de l'étude du registre archéologique doit être présentée dans un délai raisonnable et de façon accessible au moyen de publications ou de tout autre outil accessible et d'intérêt, de la plus grande portée possible. Les documents et matériaux sur lesquels les publications et autre formes de rapports publics sont basés, devraient idéalement être entreposés dans un endroit adéquat pour garantir leur vigilance en permanence. L'intérêt pour la préservation et la protection de sites archéologiques dans leur emplacement d'origine doit être tenu en compte au moment de publier et de distribuer l'information sur leur nature et leur emplacement.
Principe N°7: Regsitres et préservation Les archéologues devraient travailler activement à la préservation de collections archéologiques, des registres et des rapports. Ainsi, ils devraient encourager leur collègues, les étudiants ou tout autre agent, à faire un usage responsable des collections, registres et rapports dans leurs recherches, comme moyen de préservation du registre archéologique dans son lieu d'origine, et de façon à augmenter sa conservation et protection.
Principe N°8: Entraînement et biens Étant donnée la nature destructive de beaucoup des recherches archéologiques, les archéologues doivent s'assurer de compter d'un entraînement adéquat, d'une bonne expérience, des moyens nécessaires, et de tout autre appui requis pour le développement de tout programme de recherche entrepris, de façon consistente et en suivant les principes ci-dessus ainsi que les normes contemporaines de la pratique professionnelle.
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Mise à jour le Lundi, 30 Juillet 2007 16:46 |
Écrit par Institute of Field Archæologists
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Vendredi, 20 Juillet 2007 15:40 |
Normes #1
DE L'ÉGALITÉ DES CHANCES EN ARCHÉOLOGIE
L'égalité des chances en archéologie est un sujet qui fait appel à chaque aspect du travail archéologique. Il s'agit d'une composante de la gestion des ressources humaines, qui vise à s'assurer de l'égalité des chances en ce qui concerne l'embauche des équipes de travail, la sélection, la formation, la promotion et la rémunération, ainsi que l'égalité des chances visant à garantir un bon cadre de travail et une expérience professionnelle positive. Bien que les inégalités hiérarchiques ne soient pas exclusives à la pratique archéologique, l'Institute of Field Archaeologists (Institut des Archéologues de Terrain, ndt) prend la responsabilité de formuler une politique en matière de standards archéologiques, raison pour laquelle les clauses ayant rapport à l'équité sont implicites dans son Code de conduite.
1.1 L'Institut des Archéologues de Terrain s'engage à promouvoir une politique garantissant l'égalité des chances en archéologie, ainsi que la mise en place de celle-ci au moyen d'un programme d'action concret.
1.2 Cette politique a pour objectif de mettre l'accent sur la prise de conscience de la question de l'équité parmi les membres de l'Institut, ainsi que d'encourager les embaucheurs à adopter des lignes directrices visant à garantir que tout candidat à un emploi ou tout employé reçoive le même traitement ou le même accès à l'égalité des chances en ce qui concerne sa formation et son épanouissement, en dehors de toute considération d'âge, genre, état civil, handicap, race, croyance religieuse, origne ethnique, pays, orientation sexuelle, ou tout autre domaine non-pertinent dans la pratique professionnelle.
1.3 L'Institut observera ces normes envers ses propres employés, et considèrera cette polique comme applicable au reste de ses membres. D'après le Code de Conduite de l'Institut, tous les membres se doivent d'adopter une attitude éthique et responsable en ce qui concerne le contexte de travail archéologique (Principe 1), ainsi que les relations avec les collègues et employés (Principe 5). Une attitude professionnelle correcte implique le refus de tout type de harcèlement racial ou sexuel. Un tel comportement exige la délation de tout genre d'attitude incorrecte justifiant la mise en place d'une enquête, en accord avec les Dispositions des Régulations Disciplinaire de l'Institut.
1.4 L'Institut s'engage à garantir l'égalité des chances en ce qui concerne la représentation des membres au sein de ses comités, équipes de travail et Conseil, ainsi que dans tout procès de validation ayant rapport à l'accueil de nouveaux membres.
1.5 Par conséquent, l'Institut observera une politique de langage non-sexiste et non-discriminatoire dans ses règlements intérieurs, ainsi que dans sa sphère administrative, ses publications, ses présentations et sa conférence annuelle.
1.6 À travers ses comités d'égalité des chances, de développement de carrière et de formation, l'Institut s'engage à promouvoir un programme d'action concret de manière à assurer l'efficacité de cette politique à part entière.
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Mise à jour le Mercredi, 23 Septembre 2009 08:38 |
Écrit par Institute of Field Archaeologists
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Vendredi, 29 Juin 2007 22:48 |
Règlement interne de l’Institute of Field Archaeologists (l’Institut des Archéologues de Terrain, ndt)Régulations disciplinaires Version revue (Septembre 2005)
Parce qu’il n’écarte pas l’effraction éventuelle d’un de ses membres du Code de Conduite ou de tout autre de ses règlements internes, et en commun accord avec diverses institutions professionnelles, le IFA (Institut des Archéologues de Terrain, ndt) a revu ses mesures disciplinaires en 2004 et 2005, afin de les alléger quelque peu, et de crédibiliser l’Institut en tant que corps disciplinaire efficace (en particulier aux yeux des instituts non reliés à l’archéologie), s’assurant ainsi une intervention appropriée, qui insisterait plus sur la correction ou l’amélioration plutôt que sur la sanction, permettant par conséquent à l’Institut de consacrer ses moyens limités à enquêter au sujet de cas d’inconduite plutôt qu’à s’interposer dans des litiges d’ordre professionnel ou contractuel, et s’alignant par là même sur les législations des droits de l’Homme et les principes généraux de justice naturelle. Ces régulations disciplinaires définissent le procédé à travers lequel l’Institut déterminera si une allégation justifie la mise en place d’une enquête, et, le cas échéant, la nature de celle-ci. Si des démarches formelles ont lieu, chaque partie a la possibilité de présenter son cas ou de se défendre face à la plainte. La démarche reconnaît également le droit à la représentation et à l’appel face aux verdicts et aux sanctions. La politique de l’Institut vise à respecter le droit à la confidentialité, et exige à toute personne impliquée dans une démarche à suivre ce principe. L’Institut ne sera pas tenu responsable des éventuelles ruptures de la confidentialité, causées par des individus impliqués dans ses procédures. L’Institut s’assurera de suivre toutes les étapes pertinentes afin de s’assurer de l’aboutissement rapide de ses démarches. Le non-respect de toute date butoir imposée par ce règlement interne n’annulera pas les démarches disciplinaires. Ces régulations définissent une procédure en quatre étapes comprenant:
- une évaluation préliminaire qui définirait si un cas peut être résolu verbalement par les parties, ou si de l’information concernant l’Institut est susceptible de le conduire à présenter sa propre plainte (clauses 1-6)
- une enquête initiale d’allégation formelle afin de déterminer s’il existe un cas à affronter, si une certaine conduite mérite un avertissement, ou plutôt la convocation d’un conseil de discipline (clauses 7-15)
- une enquête menée à bien par un conseil de discipline (clauses 1-26), avec un procès d’appel (clauses 27-35)
- un rapport et une révision (clauses 36-39)
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Mise à jour le Lundi, 14 Septembre 2009 08:57 |
Écrit par Institute of Field Archaeologists
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Vendredi, 29 Juin 2007 22:23 |
Règlement interne de l’Institute of Field Archaeologists (l’Institut des Archéologues de Terrain, ndt)
Code de régulation des dispositions contractuelles dans l'archéologie de terrain Version revue, Septembre 2002
Ce Code se pose comme guide de référence pour les archéologues au sujet de conduites professionnelles à adopter dans des situations où des projets archéologiques sponsorisés ou rattachés à des commissions sont menés à bien sur une base contractuelle, en particulier dans le cadre d’un développement contrôlé par le processus de planification desdits projets. Il s’appuie sur les cinq principes déjà énumérés par le Code de conduite de l’Institut. Ces principes sont:
- L’archéologue se doit d’adhérer aux standards les plus dignes du comportement éthique et responsable dans la mise en pratique de ses tâches professionnelles.
- L’archéologue a une responsabilité dans la conservation de l’héritage archéologique.
- L’archéologue doit mener son travail à bien de telle façon à ce que de l’information digne de confiance sur le passé soit acquise, et s’assurer de l’enregistrement adéquat des résultats.
- L’archéologue a la responsabilité de rendre ses résultats disponibles dans un délai raisonnable.
- L’archéologue se doit de tenir compte des requêtes des employés, collègues et collaborateurs du projet en ce qui concerne les conditions d’embauche, ce qui inclut le développement de la carrière, la santé et la sécurité, les termes et le conditions d’embauche et d’égalité des opportunités.
La possibilité d’arrangements adaptés aux modes d’organisation locale est reconnue dans la mise en pratique de l’archéologie de terrain et des procédés qui lui sont associés; ces derniers sont par ailleurs sujets à évolution. Dans plusieurs domaines, certains projets sont pris en charge par un seul corps intégral, dans d’autres organisations, ils coexistent harmonieusement, tandis que dans un troisième cas, un cadre plus compétitif s’impose. Ce Code de régulation d’arrangements contractuels dans l’archéologie de terrain n’est pas une tentative de promouvoir un quelconque système d’organisation pour obtenir ou mener un bien un projet archéologique. Il s’agit plutôt d’englober tout les projets, aussi bien dans le cas où ceux-ci sont pris en charge par des autorités locales, le gouvernement central, des universités, des musées, des corporations indépendantes ou des compagnies privées.
Le Code traite des questions d’intérêt actuelles. Il se pose comme référence de la conduite professionnelle, où plus d’une personne ou organisation est bien souvent amenée à entrer en concurrence pour le même emploi. Il cherche à assurer les termes et les conditions de travail, de façon à ce que tout projet pris en charge par une tierce personne soit clairement défini, en général sous contrat. Il exige des membres de l’Institut engagés dans des commissions de travail, une déclaration d’intérêts ainsi que la mise en place de programmes de travail. Il a pour but de rappeler à tous les archéologues, quel que soit leur rôle dans un projet déterminé, le besoin de présenter un dossier solide ainsi que de définir les spécificités des tâches à effectuer, dans le cadre de standards techniques et académiques.
Le Code de régulation des dispositions contractuelles dans l'archéologie de terrain signale les standards généraux de la conduite professionnelle auxquels les membres de l’Institut et les organisations sont tenus d’adhérer au moment d’élaborer une offre, de la prendre en considération ou d’envisager un projet d’archéologie de terrain sous contrat. Tout membre qui enfreint les normes de conduite établies dans le Code sera jugé coupable par un corps de conduite impartial de l’Institut, et sera ou réprimandé, ou suspendu, ou expulsé. L’Institut publie de temps à autres des standards et guides de référence pour le développement des projets d’archéologie, ainsi que sur sa propre politique. Tous les membres sont tenus de respecter ces standards, ces documents de référence et cette politique, dans l’intérêt d’une bonne pratique professionnelle; une liste complète des documents des standards, des guides de référence et de la politique de l’IFA (Institut des Archéologues de Terrain, ndt) publiés à ce jour se trouvent dans la section «Pour aller plus loin» en annexe du Code.
Ce Code de régulation des dispositions contractuelles dans l'archéologie de terrain a été officiellement ratifié et adopté en tant que règlement interne de l’Institut à l’Assemblée Générale Annuelle tenue le 17 septembre 1990, et amendé comme Résolution Ordinaire au cours des Assemblées Générales Annuelles des 17 Septembre 1993, 14 Octobre 1994, 22 Septembre 1995, 10 Septembre 1997, 17 Septembre 1998 et 7 Septembre 2000. Sa lecture est complémentaire à celles du Mémorandum et Articles de l’Association, ainsi que du Code de Conduite, des régulations disciplinaires, des documents standards et de référence (règlement interne figurant dans l’article 44, rattaché à la troisième clause du Mémorandum).
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Mise à jour le Lundi, 14 Septembre 2009 08:55 |
Écrit par Institute of Field Archæologists
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Vendredi, 29 Juin 2007 22:08 |
Règlement Interne de l’Institute of Field Archaeologists (Institut des Archéologues de Terrain, ndt). Code de Conduite Version revue, Octobre 2006.
L’objectif de ce code est de promouvoir les standards de conduite et d’auto-discipline dont doit faire preuve l’archéologue dans l’intérêt du public et dans l’aboutissement de la recherche archéologique.
L’archéologie est l’étude de la nature et du comportement des êtres humains du passé dans leur milieu d’origine. Elle est menée à bien à travers la recherche et l’interprétation des restes matériaux des activités humaines, qui conforment dans leur ensemble le patrimoine archéologique. Le patrimoine archéologique est un bien de nature finie, vulnérable et en voie de disparition.
La compréhension intégrale de notre passé telle que la propose l’archéologue est une partie du patrimoine commun de la société et se doit d’être disponible pour tous. C’est pour cette raison mais aussi parce que le patrimoine archéologique est un bien irremplaçable, que les archéologues ont la responsabilité, soit en tant qu’individus, soit en tant que corporation, de contribuer à préserver le patrimoine archéologique, de l’utiliser à bon escient au cours de leur travail, de mener des études qui permettent l’obtention d’informations fiables, ainsi que de rendre ces études publiques.
L’adhésion à ce Code de conduite exige le respect de ces responsabilités de la part de tout individu engagé dans l’archéologie. Toute personne y adhérant et suivant ses principes est dès lors considérée comme rattachée à des standards de compétence, de responsabilité et de comportement éthique spécifiques dans le cadre de la mise en pratique de l’archéologie.
Le Code signale les standards généraux de la conduite professionnelle auxquels les membres de l’Institut et les organisations sont tenus d’adhérer;tout membre qui enfreint les normes de conduite établies dans le Code sera jugé coupable par un corps de conduite impartial de l’Institut, et sera ou réprimandé, ou suspendu, ou expulsé. L’Institut publie de temps à autres des standards et guides de référence pour le développement des projets d’archéologie, ainsi que sur sa propre politique. Tous les membres sont tenus de respecter ces standards, ces documents de référence et cette politique, dans l’intérêt d’une bonne pratique professionnelle; une liste complète des documents des standards, des guides de référence et de la politique de l’IFA (Institut des Archéologues de Terrain, ndt) publiés à ce jour se trouvent dans la section «Pour aller plus loin» en annexe du Code.
Le Code de conduite a été officiellement ratifié et adopté en tant que règlement interne de l’Institut à l’Assemblée Générale Annuelle tenue le 3 juin 1985, et amendé comme Résolution Ordinaire au cours des Assemblées Générales Annuelles des 12 Septembre 1988, 17 Septembre 1993, 14 Octobre 1994, 22 Septembre 1995, 11 Septembre 1996, 10 Septembre 1997 et 7 Septembre 2000. Sa lecture est complémentaire à celles du Mémorandum et Articles de l’Association, ainsi que du Code de Régulation des arrangements contractuels de l’archéologie de terrain, des régulations disciplinaires, des documents standards et de référence (règlement interne figurant dans l’article 44, rattaché à la troisième clause du Mémorandum).
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Mise à jour le Lundi, 14 Septembre 2009 08:37 |
Écrit par Association des archéologues du Québec
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Jeudi, 28 Juin 2007 16:38 |
Ce code fait partie intégrante des règlements de l'Association des archéologues du Québec. En conséquence, il oblige tous les membres de l'Association des archéologues du Québec à le connaître et à l'appliquer dans leurs activités professionnelles.
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Mise à jour le Lundi, 14 Septembre 2009 08:36 |
Écrit par ICOM
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Jeudi, 31 Mai 2007 23:42 |
1. Introduction
Le Code de déontologie de l'ICOM pour les musées constitue un moyen d'auto-réglementation professionnelle. Il fixe des normes minimales de conduite et de performance auxquelles l'ensemble de la profession muséale à travers le monde peut raisonnablement aspirer. D'autre part, il stipule clairement ce que le public est en droit d'attendre de la profession muséale. Bien que le Code ne puisse avoir la préséance sur la législation nationale, il peut cependant jouer un rôle quasi juridique lorsque la législation est mal définie ou inexistante sur les questions concernées.
Comme la législation, les codes de déontologie sont influencés par les changements sociaux et par l'évolution des pratiques professionnelles. Ce constat se vérifie particulièrement dans les musées. Leur rôle social, de prime abord didactique, s'est élargi aux loisirs et au tourisme, ainsi qu'à la promotion de l'identité culturelle. De plus au cours de ces vingt dernières années, certains pays ont connu de profondes transformations avec le transfert de services publics vers les secteurs privés et commerciaux, et avec l'établissement d'organes spécialisés au service des musées. Cette évolution risque de déstructurer la profession. Tous ceux qui s'occupent de recueillir et d'interpréter le patrimoine naturel et culturel doivent trouver un lien professionnel commun dans ce Code de déontologie de l'ICOM pour les musées révisé. L'adhésion à l'ICOM est une acceptation de ce Code.
Chaque section du Code a été réexaminée par le Comité de l'ICOM pour la déontologie à la lumière des pratiques muséales modernes, puis révisée en conséquence. En outre, le Code est désormais présenté de manière moins normative. C'est la première étape d'une réforme plus complète prévue pour 2004. Ces principes seront assortis de directives favorisant la mise en œuvre de pratiques professionnelles. Cette tâche n'aurait pu être menée à bien sans le précieux concours du Président et du Secrétaire général de l'ICOM, ni sans les nombreux commentaires constructifs envoyés par les Comités et par les membres de l'ICOM durant toute une année de concertation. Le gros du travail a incombé aux membres du Comité pour la déontologie qui, à cette fin, se sont réunis à trois reprises et ont participé par trois fois à un forum de discussion électronique.
L'ICOM a publié son Éthique des acquisitions en 1970. La version complète du Code de déontologie professionnelle a été publiée pour la première fois en 1986. La version révisée actuelle a été approuvée à l'unanimité par la 20e Assemblée générale de l'ICOM qui s'est tenue à Barcelone, Espagne, le 6 juillet 2001. A l'instar de ses précurseurs, le Code actuel offre une norme commune minimale universelle pouvant être utilisée par des groupes nationaux et des groupes spécialisés en fonction de leurs besoins spécifiques.
L'ICOM encourage le développement de codes nationaux et spécialisés et serait heureux d'en recevoir des exemplaires à adresser au Secrétaire général de l'ICOM Maison de l'UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris cedex 15 France Courriel :
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Geoffrey Lewis Président, Comité de l'ICOM pour la déontologie.
Comité de l'ICOM pour la déontologie pour la période 2000-2003 Président : Geoffrey Lewis (Royaume-Uni) Membres : Gary Edson (États-Unis) ; Per Kåks (Suède) ; Byung-mo Kim (Rép. de Corée) ; Jean-Yves Marin (France) ; Bernice Murphy (Australie) ; Tereza Scheiner (Brésil) ; Shaje'a Tshiluila (Rép. dém. du Congo) ; Michel Van-Praët (France).
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Mise à jour le Lundi, 14 Septembre 2009 08:52 |
Écrit par Ernesto Salazar
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Mardi, 20 Mars 2007 19:43 |
En 1991, une publication de Christopher Donnan parue dans National Geographic, à partir de matériels mochicas pillés, suscita un débat mouvementé dans l'archéologie américaine sur la pertinence, ou mieux encore, l'"éthique" d'utiliser des matériaux obtenus illégalement, dans des publications scientifiques. Cette année-là, la Society for American Archaeology établit le "Comité d'Éthique en Archéologie", afin de commenter et renforcer les positions éthiques de la Société, parmi lesquelles la décision de ne pas publier des travaux basés sur ce genre de matériaux dans ses revues American Antiquity et Latin American Antiquity. Une partie de ce débat fut publiée dans un rapport spécial, Ethics in American Archaeology, the challenges for the 1990's, de Mark Lynott et Alison Wylie., eds. SAA, 1995.
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Mise à jour le Lundi, 14 Septembre 2009 08:33 |
Écrit par ESPOL
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Vendredi, 16 Février 2007 13:03 |
Dans le but d'établir un Code d'Éthique Professionnelle en Archéologie, il est nécessaire de proposer des énoncés sur la responsabilité que nous avons avec le pays, la communauté, les collègues, et avec notre objet d'étude: les sites archéologiques.
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Mise à jour le Lundi, 14 Septembre 2009 08:34 |
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