Les propositions pour l'élaboration d'une nouvelle politique culturelle se discutent à l'Assemblée Constituante; divers acteurs se sont faits présents: les cinéastes, les musiciens, les écrivains... les anthropologues et les archéologues s'armeront-ils de courage pour exposer leurs points de vue sur la gestion adéquate du Patrimoine Culturel du pays ? Des notions de ce qu'est le patrimoine tangible, intangible, multiculturel contre pluriculturel, les droits communautaires, le rôles des communautés indigènes, etc. nous correspondent, mais il semblerait que nous préférions nous taire, que d'autres parlent pour nous...

Les opinions sur le sujet sont nombreuses, mais il nous manque une voix instruite à l'Assemblée, une voix claire, qualifiée, non politicienne ou opportuniste, qui s'occupe du sujet de la CULTURE dans son sens large de phénoménologie de l'esprit humain. Les temps modernes l'exigent ainsi, car tout comme le dit le journaliste uruguayen Kinto Lucas... "Il existe une grande contradiction en ce moment : un Gouvernement qui marche vers le changement, a une politique culturelle endiguée dans la bureaucratie d'hier". L'anthropologie aurait-elle quelque chose à dire dans cet espace culturel ?

Pour aller plus loin...
Débat "La Comunidad arqueológica y la Asamblea Constituyente" dans nos forum.
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