La nouvelle de la mort de Hernán Crespo Toral nous est parvenue en ces jours de Pâques. Elle nous laisse perplexes, nous resentons un grand vide, car il fut pour toute une génération un idéal qui se matérialisait, un exemple fondamental, un traceur de chemins. Chrétien convaincu, il suivra le sentier de son maître éternel.

En certaine occasion, il déclara... "je suis un architecte qui a construit beaucoup de châteaux dans le vent" sans aucun doute, l'un des plus grands d'entre eux fut la récupération de l'identité équatorienne, à travers la défense du patrimoine culturel. Beaucoup d'entre nous croyons que le meilleur tribut que l'on puisse rendre à ce grand homme est celui de collaborer à mettre les fondations de ce château; c'est la seule façon pour qu'il cesse d'être onirique.

Il y a un peu plus d'un an, attaqué déjà par une maladie néfaste, il avait accordé une interview à la presse locale. Il nous y laissait sa vision du futur de la gestion culturelle.

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