Les fouilles archéologiques illicites sur le littoral équatorien ne sont pas une nouveauté. Les cultures précolombiennes côtières ont souffert de beaucoup de vols. Les pièces La Tolita, Manteño, Chorrera ou Valdivia, entre autres, sont célèbres sur le marché international et national. Dans la plupart des cas, les populations trouvent ces artéfacts au cours des tâches agricoles ou de travaux de construction (maisons, parcs, etc.).

Actuellement, le Ministère de Coordination du Patrimoine Naturel et Culturel propose de résoudre ce problème à travers la création d'une "police du patrimoine" formée par des spécialistes internationaux de France et d'Italie. Si cette police est nécessaire pour stopper les réseaux de traffic organisés, 300 spécialistes ne peuvent pas contrôler le patrimoine à l'échelle nationale du fait de la quantité de travail ou l'absence d'inventaires. En plus de ces propositions, l'éducation de la population et la création de ressources financières alternatives devraient occuper un espace plus important dans le plan d'état d'urgence du patrimoine.

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