L'inventaire national du patrimoine en chiffres |
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Écrit par Catherine Lara |
Vendredi, 28 Novembre 2008 15:56 |
Un an après le vol de l'ostensoir de Riobamba et la signature du Décret d'État d'Urgence du Patrimoine Culturel, le magazine Vistazo présente un bilan de l'inventaire national des biens patrimoniaux, amorcé suite au décret en question. Le Décret d'État d'Urgence s'est fixé trois objectifs: protéger, diffuser, et inventorier le patrimoine culturel de l'Équateur. L'INPC (Institut National du Patrimoine Culturel, ndt) et quatre universités du pays ont assumé la tâche, à laquelle 33 600 000 de dollars ont été attribués; environ 20 fois le budget de l'INPC de 2007, d'après Vistazo. Néanmoins, la Ministre de Coordination du Patrimoine Naturel et Culturel a signalé que cette somme sera désormais le budget consacré au patrimoine culturel. De ce montant, 21 millions de dollars ont été employés pour garantir la sécurité de divers espaces culturels (musées, églises et bibliothèques entre autres). Au total, il est à estimer que le décret permettra la protection de 30 000 biens culturels sur les 2 480 980 signalés dans le pays (c'est-à-dire, 1% de cette quantité globale). Avant le Décret d'État d'Urgence, 34 423 biens du patrimoine avaient été registrés. Pour février 2009, les responsables de l'inventaire espèrent pouvoir cataloguer 95 000 biens, ce qui représenterait 3% du patrimoine culturel de l'Équateur; un début, d'après les dirigeants du projet. Ces mesures sont le résultat de la situation critique dans laquelle se trouve le patrimoine culturel équatorien, tel que divers médias -incluant notre site- l'ont dénoncé depuis quelques temps déjà. Le reportage de Vistazo rappelle ainsi que le pillage représente un business juteux aussi bien pour les paysans pauvres comme pour les trafiquants internationaux. Malgré les déclarations promulguées par des organismes tels que l'UNESCO ou Interpol, motivant les galeries d'art et leurs clients à prouver l'origine des pièces en vente, les réseaux de trafiquants se portent bien. D'autre part, Olga Woolfson, Directrice de l'Unité de Gestion du Patrimoine "admet que l'achat de collections sans registre est une façon de garder les biens patrimoniaux en Équateur". L'on cite le cas du Musée Municipal de Quevedo, récemment inauguré. Face à ces impasses, les meilleures solutions semblent provenir des communautés comptant de sites archéologiques elles-mêmes, tel que le démontre le cas de la localité de Agua Blanca, à Manabí. De ce point de vue-là, les autorités culturelles affirment être à la recherche de moyens pour promouvoir ce genre d'initiatives locales. |
Mise à jour le Jeudi, 17 Septembre 2009 08:16 |
Commentaires
La Subsecretaria de Patrimonio del Ministerio de Cultura tiene a su disposicion toda la informacion necesaria para ayudarle en su trabajo. Pregunte por el Dr Florencio Delgado quien conoce bien todos los atractivos de Manabi.
Arturo Rodriguez
Manta