Patrimoine en danger
|
Écrit par Catherine Lara
|
Dimanche, 25 Janvier 2009 12:52 |
Eugenio Gloor Weber, d'origine suisse, est arrivé en Équateur en 1923, à l'âge de 14 ans. Suite à une épidémie de paludisme, sa famille abandonna la propriété qu'elle avait acquise dans la vallée de Chimbo, plus précisément sur le chemin dit "Torneado", qui unissait autrefois la Sierra au Littoral (province de Bolívar). Gloor décida de rester à l'hacienda, -aujourd'hui connue sous le nom de "castillo de Balsapamba"-, et de se lancer dans l'élevage.
Ce fut après avoir trouvé une pièce archéologique sur ses terres que Gloor prit l'initiative de commencer sa collection, qui compte aujourd'hui 2 000 artéfactas (ni plus ni moins), attribués aux cultures Valdivia, Machalilla, Chorrera, Jama Coaque, Manteño Huancavilca et Puruhá, ainsi qu'une collection numismatique.
El Universo souligne la formation autodidacte et l'intérêt de Gloor envers les vestiges archéologiques, qui le menèrent à publier un livre sur les cultures précolombiennes et à ouvrir gratuitement son "musée ethnographique" au public, assurant lui-même les visites guidées.
Combien de "Balsapambas" y-a-t-il en Équateur et quelle est leur place vis-à-vis de la pratique de l'archéologie professionnelle dans le pays? Quelle rôle jouent ici les médias? Autant de sujets qui -entre autres- ont suscité et susciteront encore (du moins on l'espère) de nombreux débats.
Lire l'article complet dans El Universo Voir notre débat sur l'archéologie et le collectionnisme Voir notre débat sur l'archéologie et le journalisme Voir notre discussion sur le Décret d'État d'Urgence du Patrimoine
|
Mise à jour le Mercredi, 16 Septembre 2009 10:16 |
Commentaires
Buen día muchas gracias.
Solo en este pais, llegan extranjeros e incumplen la ley, y los periodistas nin siquiera admiten que esta practica es ilegal....
Hay que educar a la prensa para que sus reportages vayan mas alla de entregar la informacion vanal y frivola sin ningun analisis de rigor.