C'est par le biais d'une proposition présentée par le Collège d'Artistes Plastiques de Pichincha et le Ministère de la Culture que s'est tenu le Premier Congrès d'Arts Plastiques et Visuels d'Équateur.

La rencontre, réalisée mardi à l'Université A. Simón Bolívar, a compté sur la participation d'environ 100 représentants de plusieurs provinces du pays.

L'objectif est ainsi de consolider les propositions de divers secteurs culturels et de les formaliser sur un document à être pris en compte dans la Loi Organique Culturelle.

Francisco Salazar, vice-ministre de la Culture, a signalé que la culture ne se limite pas strictement aux arts, raison pour laquelle huit congrès sont prévus afin de créer des outils pour la construction d'une nouvelle Loi Culturelle.

"Il s'agit là d'une initiative importante, du fait que les artistes n'avons jamais eu jusqu'à présent de politique adéquate en ce qui concerne la stabilité, la gestion et la production de notre travail", a assuré Charlin Reascos, représentant du Collège d'Artistes de la province de Imbabura.

La sécurité sociale, le développement de la culture esthétique, le développement de l'État, les sociétés de gestion collective et de promotion et de diffusion de l'art plastique et visuel sont à souligner parmi les sujets les plus importants à traîter au cours des six tables rondes du congrès.

Steven Mera (Pastaza) assure que "toutes les générations laissent un héritage culturel, et l'art plastique ne peut être exempté de ce droit".

Source: Hoy