Des autorités des gouvernements locaux de la zone centre-sud de Manabí ont été effectuer un travail conjoint avec l'Institut National de Patrimoine Culturel Régional 4 (dont le siège est à Portoviejo), pour l'identification et la mise en valeur de leur patrimoine.

Ce compromis a été acquis pendant le premier jour de l'atelier « le Patrimoine Culturel dans la gestion des Gouvernements Locaux », réalisé dans les installations de l'hôtel exécutif de Portoviejo et qui se conclut aujourd'hui avec la participation des autorités de la zone nord de Manabí et de Danto Domingo de los Tsáchilas.

L'événement est organisé par l'Institut National de Patrimoine Culturel Régional 4 et le Ministère de Coordination du Patrimoine, avec l'appui de l'Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, Science et Culture (UNESCO par ses sigles en Anglais).

L'architecte Inés Pazmiño, Directrice de l'Institut National de Patrimoine Culturel (INPC), a souhaiter la bienvenue, en soulignant l'importance de travailler en commun avec les gouvernements locaux, en les motivant pour l'identification et la mise en valeur du patrimoine culturel dans chacune de leurs juridictions.

« Cet atelier a été très important parce que jamais avant il n'avait été donnée de valeur au patrimoine, il n'existe pas d'antécédents de ce type d'événements. Il faut fortifier la culture et notre identité, connaître d'où nous venons et qui nous sommes », il a indiqué Xavier Dueñas, vicemaire du canton Rocafuerte.

« Le patrimoine culturel est l'héritage que nous recevons de nos ancêtres, qui nous rend unique comme peuple, et nous aide à valoriser ce que nous avons », a indiqué pendant son intervention, l'architecte Jean Paul Demera, directeur de Régional de l'INPC.

Inventaire de biens patrimoniaux

Suite à l'Inventaire National de Patrimoine Culturel, effectué grâce au Décret d'Urgence, Jean Paul Demera, a indiqué qu'on a pu enregistrer un total de 2 204 biens patrimoniaux dans les provinces Manabí et Santo Domingo de los Tsáchilas qui sont part de la section régionale 4 de l'INPC. De là l'importance de connaître ce que nous avons pour pouvoir le protéger et le faire connaître.

Est intervenu dans l'atelier l'historienne reconnue Tatiana Hidrovo, presidente de la Corporation Cuidad Alfaro, avec le sujet « Appropriation sociale du patrimoine culturel local », en soulignant la nécessité non seulement d'identifier le patrimoine, mais aussi de le mettre en valeur. Un autre des exposants a été le professeur Dimitri Madrid.

A été présent le maire de Santa Ana, Fernando Cedeño, des vicemaires, des responsables culturels et de planification, et des conseillers municipaux de plusieurs communes, outre María de Los Ángeles Palacios, Directrice provincial de la Culture, l'archéologue Jorge Marcos entre autres invités spéciaux.

Source : INPC Manabí