Rupture et continuité dans la chronologie de la côte équatorienne : réflexions autour de la culture Manteña-Guancavilca |
Écrit par Anne Touchard |
Vendredi, 18 Mai 2012 13:43 |
Il n'existe pas de traduction pour le moment. Merci de votre compréhension. Anne Touchard-Houlbert, 2010, Rupture et continuité dans la chronologie de la côte équatorienne : réflexions autour de la culture Manteña-Guancavilca, thèse de Doctorat, École Doctorale d’Archéologie, Université de Paris I Résumé : La société Manteña-Guancavilca a occupé le littoral équatorien depuis le fleuve Chone au nord jusqu'au bassin du Guayas -au sud-ouest-, du VIIème siècle apr. J.-C. jusqu'à la conquête espagnole. L'analyse des datations radiocarbones nous a permis de définir le premier découpage chronologique en six étapes, avec une forte rupture vers 1100 apr. J.-C. Celle-ci s'observe par l'apparition de structures architecturales en adobe et en pierre. Les vestiges archéologiques ont montré que les populations occupaient le front de mer, l'intérieur des terres et les hauteurs de la cordillère occidentale. L'étude des pratiques funéraires témoigne d'une grande diversité des modes d'enterrement et de l'absence d'un schéma strict. La céramique mise au jour sur le site Japotó a révélé des influences de cultures antérieures aux Manteña-Guancavilca et de groupes périphériques, mais aussi des innovations stylistiques et techniques et une standardisation de la facture, qui témoignerait d'un pouvoir plus centralisé. Source : SUDOC Lire l'interview de l'auteur sur le site "Le Monde Précolombien" |
Mise à jour le Samedi, 18 Janvier 2014 04:45 |