Les Ministres de l'Éducation et de Coordination du Patrimoine Naturel et Culturel ont signé un accord jeudi dernier dans le but d'inventorier, restaurer, conserver et promouvoir les établissements éducatifs faisant partie de l'héritage patrimonial du pays. C'est le cas du collège San Vicente de Paúl (Riobamba), du Collège Benigno Malo (Cuenca), ou encore de l'École Palupani (province du Cotopaxi). De son côté, le Ministre de l'Éducation, Raúl Vallejo, a signalé que la notion de patrimoine culturel fera désormais partie des programmes éducatifs des enseignements primaire et secondaire.

La signature de cet accord coïncide avec la réalisation de divers projets de restauration de bâtiments patrimoniaux, développés dans plusieurs villes du pays (Ambato et Quito entre autres).

C'est ainsi qu'Ambato peut d'ores-et-déjà admirer les maisons restaurées de Juan León Mera et de sa fille (XVIIIème siècle). L'investissement a dépassé les 600 000 dollars et bien que les travaux aient été conclus en février, les sites comptent déjà de nombreux touristes.

Par ailleurs, le projet de restauration de San Francisco de Quito se trouve actuellement dans sa troisième étape, sur les six prévues au départ. Le projet, dirigé par le FONSAL, a débuté en 2007, et compte sur la participation d'architectes, ingénieurs, restaurateurs, ouvriers et artisans. La phase préliminaire de la restauration a consisté à idientifier avec précision les facteurs de risque et de destruction menaçant le temple et ses oeuvres. Facteurs qui, dû à la situation géographique de Quito, sont multiples. Jusqu'ici, la toiture a été renforcée et restaurée. Le sol en bois sera également remplacé par du plancher, travail qui a révélé l'existence d'ossements, en cours d'analyse par historiens et archéologues. Ce dernier contretemps explique, parmi d'autres, le retard pris sur l'achèvement du projet, dont l'échéance avait tout d'abord était prévue pour fin 2008.

Comme complément du programme culturel organisé à l'occasion du Bicentenaire du Premier Cri de l'Indépendance, la Mairie de Quito a prévu un projet de régénération urbaine du quartier de San Roque, témoin de 4 000 ans d'histoire, et dont le patrimoine architectural, artistique, historique et religieux pourra très prochainement être apprécié dans toute sa splendeur par citadins et touristes.

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