Incógnita (Énigme), c'est le nom que nous avons donné à l'effigie qui préside et veille sur le site Arqueología Ecuatoriana, depuis toutes les fenêtres. Son origine est anecdotique, comme presque tout d'ailleurs dans la pratique archéologique équatorienne. Il s'agit d'une pièce unique, sans contexte connu, tombée entre nos mains de façon très paradoxale.
Écrit par Ministerio de Relaciones Exteriores y Movilidad Humana
Lundi, 05 Janvier 2015 06:12
Le 22 décembre dernier, l'Institut National du Patrimoine Culturel a accueilli la cérémonie de présentation de 4360 objets patrimoniaux (4076 pièces complètes et 284 fragments) provenant d'Italie et issus de cas de trafic illicite (affaires Norero, Pavesi, Douanes de Gênes et Baronetto).
La cérémonie a compté sur la participation du Ministre de Coordination de la Connaissance et du Talent Humain, Guillaume Long; du Ministre de la Culture et du Patrimoine, Francisco Borja; du Vice-Ministre des Affaires Étrangères, Leonardo Arízaga, du Président du Comité Technique de Lutte contre le Trafic Illicite de Biens Culturels, Sebastián González; de la Directrice de l'Institut National du Patrimoine Culture, Lucía Chiriboga, entre autres autorités.
“L'importance du patrimoine réside en ce fait qu'il assure la consolidation de notre identité et représente l'héritage que nous avons reçu de nos ancêtres ; il fortifie notre identité équatorienne. Au nom du Ministère des Affaires Étrangères, j'ai le plaisir de souligner les excellentes relations que nous entretenons avec l'Italie -et pour lesquelles nous nous félicitons-, qui ferment ici un cycle d'activités communes couronnées par ce moment historique de rapatriement de notre patrimoine", a manifesté le Vice-Ministre des Affaires Étrangères, Leonardo Arízaga.
Il y a peu de temps encore, l'histoire ancienne de la Haute Amazonie située à la frontière entre le nord-est du Pérou et le sud-est de l'Equateur était très peu connue, aussi bien au niveau local qu'à l'étranger. Du fait d'une série de facteurs aujourd'hui surmontés, pendant de longues décennies, cette zone difficile d'accès est restée en marge du développement socio-économique et culturel des deux pays. Les études conjointes menées par des chercheurs péruviens et équatoriens depuis 10 ans déjà ont permis de découvrir les racines communes d'une culture millénaire établie tout au long du bassin hydrographique binational Mayo Chinchipe Marañon. Les progrès effectués dans le cadre de ces travaux ont révélé l'importance d'une tradition ancestrale qui est apparue et s'est développée en Haute Amazonie il y a plus de 5000 ans.
Au fil de l'évolution des recherches, les données archéologiques contribuent à mieux connaître la mise en place d'un mode de vie ancestral basé sur la mobilité à travers plusieurs milieux écologiques, dans le but d'optimiser l'accès aux ressources naturelles disponibles tout au long du bassin. La grande diversité du territoire a engendré une interaction complémentaire entre divers groupes, entraînant avec elle un échange de ressources et d'idées. Avec le temps, le développement avant-gardiste d'une série de traits technologiques et idéologiques complexes (céramique, art lapidaire, architecture, etc.) a été partagé par la forêt à la Sierra et la côte Pacifique. Cette interaction continue entre les populations des trois régions naturelles des Andes a débouché sur la consolidation de la civilisation andine.
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Organizadores: Escuela de Historia, Asociación Escuela de Historia de la PUCE, Plataforma de Investigación y Acción AADA (Antropología y Arqueología de la Diáspora Africana), en colaboración con la Escuela de Antropología y Arqueología de la PUCE, GAD La Concepción, CONAMUNE, Carchi, UPEC, Carchi
PROGRAMA
23 de octubre
Arqueología e Historia de la Diáspora Afroecuatoriana:
Ponentes: -Jesús “Chucho” García (Investigador de la Diáspora Africana, Mali) -Daniela Balanzátegui (SFU-Canadá, Plataforma de investigación y acción AADA), -Ana María Morales (Plataforma de investigación y acción AADA) -Ibis Mery (Esc. Antropología , PUCE), Barbara Lara (CONAMUNE-Carchi)
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"Arqueología Ecuatoriana" lamenta el sensible fallecimiento de Paulina Ledergerber (1946-2014), acontecido el pasado 29 de septiembre. Miembro correspondiente de la Academia Nacional de Historia (ANH) del Ecuador, de la Asociación de Arqueólogos de EE.UU. (Society of American Archeology, SAA), y de la Asociación de Antropólogos Profesionales de Washington D.C., esta reconocida arqueóloga fue asistente de investigación durante más de 30 años en el prestigioso Museo Smithsonian de Washington. Trabajó en estrecha colaboración con Betty Meggers, figura emblemática de la arqueología amazónica. Paulina Ledergeber cuenta asimismo entre las primeras mujeres arqueólogas nacionales en haber investigado en la Amazonia ecuatoriana.
Su trabajo en Morona-Santiago en particular fue una contribución notoria a los descubrimientos recientes sobre la trascendencia de la Amazonia en el desarrollo cultural del mundo andino. Este aporte fue expuesto en diversos congresos internacionales así como en artículos y capítulos de libros. Ledergerber es la editora de "Formativo Sudamericano, una revaluación", obra de referencia de la arqueología ecuatoriana, que reúne las intervenciones presentadas por afamados arqueólogos sudamericanos con ocasión del simposio realizado en Cuenca en 1992.
Écrit par Ministerio de Relaciones Exteriores y Movilidad Humana
Dimanche, 05 Octobre 2014 04:40
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El 01 de octubre, en la sede de la Embajada del Ecuador en Italia, el Embajador Juan Fernando Holguín recibió diez piezas arqueológicas y un instrumento musical de terracota de origen precolombinos recuperados por el Comando Carabinieri Tutela Patrimonio Cultural.
Las piezas restituidas al Ecuador fueron entregadas por el Vicecomandante, Coronel Luigi Cortellessa, como resultado de un trabajo de inteligencia realizado por los Carabinieri de Protección del Patrimonio Cultural de Italia, y ratifican el valioso aporte del Gobierno italiano en la protección de nuestra identidad cultural, reforzando el compromiso de ambas naciones en la identificación, localización y recuperación de bienes culturales afectados por el tráfico ilícito.
Esta devolución se suma a la gestión realizada por el Ministerio de Relaciones Exteriores y Movilidad Humana y la Embajada del Ecuador en Italia a favor de la protección y recuperación del patrimonio nacional. A lo largo de 2014, Italia ha devuelto al Ecuador miles de piezas arqueológicas prehispánicas de los casos conocidos como Pavesi, Baronetto y Aduana; y se encuentran pendientes varios procesos que se espera culminen con la repatriación de los bienes patrimoniales a territorio ecuatoriano.
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Civilisations amazoniennes. De nouvelles recherches mettent au jour des vestiges de temples, rues et cités, où le cacao coulait à flots.
La forêt tropicale finissait toujours par tout avaler : chasseurs de trésors, aventuriers, chevaux de bataille et missionnaires. Ils avaient tout risqué pour voir l’impensable. Ils purent en partie décrire ce qu’ils virent. Et ce qu’ils virent paraissait tellement fou, que leur radotage pouvait difficilement être pris au sérieux. De ce qu'ils avaient prétendument trouvé -des villes pleines de chocolat, des temples en or, des guerrières nues-, point de traces... jusqu'à aujourd'hui.
En gros, le tableau historique que nous nous faisons de l'Amérique Latine se présente comme suit : du côté du Pacifique, jusqu'à l'insurmontable cordillère des Andes, dominaient les civilisations précolombiennes de la région : Mayas, Aztèques, Incas etc. Dans les infranchissables pleines de l'autre côté des Andes, jusqu'à l'Atlantique, il n'y avait "rien". Quelques indiens : le visage peint, tenant arc et flèche à la main, des huttes rondes où ils vivaient tous ensemble. Des populations semblables viendraient d’être redécouvertes au Brésil. Des indigènes qui soi-disant n'avaient eu aucun contact avec la civilisation ; la vidéo de cette prise de contact a pu être vue sur de nombreux médias en ligne.
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El presidente de Ecuador, Rafael Correa, recibió hoy simbólicamente 22 de 4.958 piezas arqueológicas recuperadas y que están bajo la custodia del Municipio de Génova, en Italia, en coordinación con el Comité Técnico Nacional (CNT) y el consulado ecuatoriano en dicha localidad italiana. El conjunto de piezas ecuatorianas forma parte de tres colecciones que ascienden a 4.858: Colección Norero (3.504), Génova-Aduana (667) y Pavesi (687). Fueron recuperadas tras la investigación de tres casos en los que se detectó el tráfico ilícito de bienes patrimoniales.
Tras su recuperación, las piezas fueron incluidas en los registros de bienes arqueológicos y patrimoniales del Estado ecuatoriano. Se prevé su retorno al país en los próximos meses. En la ceremonia de entrega simbólica participaron el alcalde de Génova, Marco Doria, así como el ministro coordinador de Conocimiento y Talento Humano del Ecuador, Guillaume Long. Como parte de las acciones conjuntas entre el CTN, la Alcaldía de Génova y el Consulado General del Ecuador, un total de 218 piezas serán expuestas en una muestra temporal de arqueología ecuatoriana el próximo 9 de mayo en el Museo Castello D’Albertis (Italia). Tras la entrega simbólica, el presidente Correa y su comitiva se reunieron con las autoridades de Génova.
“Sonidos de América est un projet de recherche musicale dont l'objectif principal est d'étudier et faire connaître les instruments musicaux des cultures ancestrales américaines". Lancé en 2005 sous la houlette de l'argentin Esteban Valdivia -alors étudiant de l'École de Composition Musicale à l'Université Nationale de Villa María (U.N.V.M.)-, ce projet a compté sur la participation de plusieurs musiciens et spécialistes latino-américains, qui ont contribué à répertorier et étudier les différents instruments précolombiens du Mexique, du Pérou et de la Colombie, à travers des données archéologiques, historiques, ethnographiques et musicologiques. Le projet a en outre travaillé en étroite collaboration avec les principaux musées, universités, centres éducatifs, culturels et artistiques de chaque pays, dont il s'est proposé de récupérer et diffuser le patrimoine musical ancien par le biais de concerts, expositions et ateliers, notamment grâce à l'utilisation de supports multimédias sophistiqués.
C'est à travers ces derniers que la méthodologie de travail et les résultats de la recherche sont présentés sur le site web du projet, que nous accueillons à présent en Équateur. Ses membres sont actuellement en train de parcourir le pays et de prendre contact avec les différentes institutions culturelles et scientifiques rattachées au patrimoine précolombien équatorien, afin de mener une recherche qui se centrera principalement sur l'étude des célèbres vases siffleurs.
En parallèle à "Sonidos de América", Esteban Valdivia travaille avec Pierre Hamon, musicien français, collaborateur de Jordi Savall, spécialisé dans les instruments à vent anciens. À première vue, cette collaboration entre deux artistes et chercheurs originaires de deux mondes si différents peut surprendre. Sur son site Internet, Hamon explique ainsi les raisons qui ont motivé son intérêt envers la musique précolombienne, où il semble avoir trouvé une complémentarité face aux inconnues posées par la connaissance de la musique médiévale en particulier. De fait, s'il existe bien des références écrites et iconographiques sur cette dernière, les instruments à vent de cette époque qui nous sont parvenus et dont on connaît la sonorité sont limités. En Amérique en revanche, les musées conservent une gamme riche et variée d'instruments parfois millénaires, dont la sonorité s'est égarée dans les méandres de l'Histoire, mais qui survit par le biais de diverses manifestations culturelles actuelles. S'inspirant du titre d'un roman célèbre d'Alejo Carpentier, Hamon et Valdivia ont donc décidé d'unir les acquis et les attentes de leurs propres bagages culturels au sein du projet “Los Pasos Perdidos”, dont l'objectif essentiel est la "recherche des gestes musicaux fondamentaux de l'humanité".
Écrit par Ministerio Coordinador de Conocimiento y Talento Humano
Dimanche, 05 Janvier 2014 03:52
La culture et l'identité équatorienne sont récupérées grâce à un travail d'équipe. Pour 2014, dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de biens patrimoniaux, le rapatriement de plus de 3.500 pièces archéologiques provenant d'Europe a ainsi été prévu. Le Comité National de Lutte contre le Trafic Illicite de Biens Culturels a été créé en mars 2010, dans le but de développer, diriger et exécuter les stratégies de lutte face au trafic de biens patrimoniaux. Le Président de la République a déclaré la lutte contre le trafic illicite de nos biens patrimoniaux "politique d'état".
Le Comité National est l'entité directrice en la matière. Sa gestion est assurée par notre Ministère de Coordination de la Connaissance et du Talent Humain (MCCTH). Les autres institutions gouvernementales qui font partie du Comité National sont : le Ministère de la Culture et du Patrimoine, le Ministère des Affaires Étrangères et de la Mobilité Humaine, l'Institut National du Patrimoine Culturel, le Fisc et le Procureur Général.
Ses délégués constituent en outre le Comité Technique, qui assure l'exécution et l'assistance technique en matière de lutte contre le trafic illicite de biens. Sebastián González, président du Comité Technique, a dialogué avec l'équipe de communication du MCCTH, afin de faire connaître plus en profondeur le travail du Comité, les restitutions obtenues et le travail envisagé pour 2014.
Écrit par Agencia Pública de Noticias del Ecuador y Suramérica
Samedi, 28 Décembre 2013 15:52
Quito, le 17 décembre (Andes).- Des explorateurs affirment avoir découvert des ruines dans la profonde densité de la forêt amazonienne. L'équipe multinationale a trouvé les ruines dans une région éloignée du centre de l'Équateur, où une structure -de 80 mètres de long et 80 mètres de large constituée de centaines de blocs en pierre de 200 tonnes- a été mise au jour. D'après le quotidien anglais The Telegraph, les recherches en sont encore à leurs débuts, et les théories sur le site varient.
Certains pensent qu'il pourrait s'agir du mausolée d'Atahualpa, o encore que la structure renferme le trésor des Llanganates. D'autres croient que le site récemment découvert appartiendrait à des cultures préincaïques beaucoup plus anciennes, du fait du côté rudimentaire des artéfacts découverts. D'après les légendes locales, la région aurait été jadis peuplée par une civilisation d'individus exceptionnellement grands, tel qu'en témoignent les dimensions apparemment géantes d'une trentaine d'artéfacts trouvés sur place.
Le site, localisé dans le Parc National Llanganates, est en train d'être étudié par une équipe d'explorateurs britanniques, français, américains et équatoriens. Parmi eux, Bruce Fenton, un chercheur britannique basé en Équateur, et Benoît Duverneuil, un archéologue franco-américain.
Cette année, ce sont au moins 1.893 objets retenus à l'étranger ou en possession de particuliers qui sont retournés entre les mains de l'État. Ces pièces font aujourd'hui l'objet d'expositions ouvertes au public. Grâce à l'initiative du Ministère des Affaires Étrangères équatorien et de la Police Nationale, ainsi que des démarches menées par l'Institut National du Patrimoine Culturel (INPC), la récupération d'au moins 1.893 pièces archéologiques ou d'objets d'art -sur le point d'être sortis du pays ou rapportés de l'étranger-, a été obtenue cette année. Dans la ville d'Esmeraldas par exemple, 1.147 pièces archéologiques ont été récupérées en mars dernier. Selon les chercheurs, elles appartiennent pour la plupart à la culture Tolita (500 a.C. 500 d.C.). La saisie des pièces patrimoniales a été rendue possible grâce à une plainte reçue par la Police du Patrimoine. Les recherches ont révélé que les objets proviennent de fouilles illégales : les individus qui étaient en leur possession ne figuraient pas dans les registres de l'INPC et les pièces étaient dépourvues du registre légal requis.
En juin cette fois, la démarche officielle de restitution à l'Équateur de 640 pièces archéologiques a débuté à la Direction des Douanes de Gênes, en Italie. Ces pièces y avaient été confisquées en 1991. Les objets ont été reçus par le Consulat Général de l'Équateur à Gênes. Les experts de l'INPC ont déterminé que la collection confisquée comprenait des objets archéologiques associés aux cultures Chorrera (950 à 350 av. J.-C.), Jama Coaque (500 av.J.-C. à 165 apr.J.-C.), Bahía (450 av.J.-C. à 80 apr.J.-C.), La Tolita (350 av.J.-C. à 350 apr.J.-C.), Guangala (200 av.J.-C. a 200 d.C.) et Manteña (100 à 1520 apr.J.-C.). La grande majorité des pièces (578) est en bon état. La collection inclut également 27 répliques modernes.
D'autres pièces sont également revenues en provenance d'Égypte et d'Argentine. En octobre, 18 pièces sont arrivées depuis le pays sud-américain au cours d'une affaire judiciaire baptisée Cañuelas. Trois autres venant du Caire sont retournées en Équateur en novembre, après avoir été interceptées à l'aéroport ; elles étaient sur le point d'être commercialisées sur le marché du patrimoine grec.
En septembre, la récupération de 985 objets archéologiques en possession de la famille Avilés-Marcillo a été qualifiée comme un précédent dans la lutte contre les délits de trafic illicite de biens culturels et patrimoniaux. À cette occasion, la Cour Constitutionnelle (CC) a déclaré un non-lieu sur le verdict de la Cour Provinciale de Guayas de 2010 sur la possession de ces objets.
María L. Laviana et Andrés Gutiérrez effectuent des travaux d'identification documentaire aux Archives Nationales de Guayas et de classement archéologique au MAAC. Bien que l'on en sache très peu sur la culture Jama-Coaque (500 av. J.-C. et 1531 apr. J.-C.), il existe des preuves montrant l'emploi de l'huile de palme de chonta comme parfum, qui était versé dans des petites fioles en argile (l'équivalent actuel de ce qui se fait en parfumerie). Cependant, il y a encore bien des choses à découvrir et de classements iconographiques à faire sur chacun des aspects de cette culture, ainsi que de bien d'autres qui nous identifient en tant qu'équatoriens.
C'est précisément ce travail que l'expert Andrés Gutiérrez est en train de mener depuis deux semaines dans la Réserve Archéologique du Musée Anthropologique et d'Art Contemporain (MAAC) du Centre Culturel Libertador Simón Bolívar. Cette recherche fait partie du projet Prometeo mis en place par le Gouvernement depuis 2011, et qui implique jusqu'ici plus de 350 professionnels venant de domaines aussi variés que les Sciences de la Production, les Sciences de la Vie, les Ressources Naturelles, l'Art ou encore la Culture.
Écrit par Ministerio de Relaciones Exteriores y Movilidad Humana
Lundi, 16 Décembre 2013 04:28
La signature du document de restitution de la pièce précolombienne Tolita connue sous le nom de "râpe Tolita en forme de poisson" a eu lieu le 9 décembre dernier à Quito. Luis Mueckay -directeur de la Promotion Culturelle et de l'Interculturalité au Ministère des Affaires Étrangères-, a participé à la signature du document. Il a remis la pièce à César Molina, de l'Institut National du Patrimoine Culturel. L'objet mesure 13cm de large sur 8cm d'épaisseur ; le fragment de râpe a été fait en céramique, avec une représentation ictyomorphe (poisson). Son corps est plat, décoré sur une face de petites incrustations en pierre de type basaltique, couleur gris-foncé, dont le diamètre moyen se situe entre 2 et 3mm. Sa surface rend compte d'un lissage régulier et d'une pâte blanchâtre, partiellement érodée.
Le Directeur de la Promotion Culturelle et l'Interculturalité du Ministère des Affaires Étrangères, Luis Mueckay, a manifesté que pour aussi petite que soit une pièce récupérée par le pays, il s'agit d'une contribution à la dignité de l'identité nationale. "Rien n'est petit au vu des efforts déployés dans toutes les institutions pour pouvoir rapatrier tout ce qui appartient au peuple équatorien et non seulement nous enorgueillit, mais aussi accroît notre dignité tout en reconstruisant l'identité nationale". De son côté, César Molina, représentant de l'Institut du Patrimoine Culturel, a mis en valeur le travail mené par le Ministère des Affaires Étrangères à travers les différentes Missions Diplomatiques à l'étranger en faveur de la défense et la récupération du patrimoine national.
"C'est une grande satisfaction que de pouvoir recevoir ce fragment car il permet à l'Institut National du Patrimoine Culturel, à travers toutes les recherches menées, de déterminer les coutumes de la culture Tolita à cette époque", a renchéri Molina. La récupération de la pièce a pu se faire grâce aux démarches menées par le Consulat de l'Équateur à Miami en collaboration avec les bureaux des Douanes américaines.