Les représentants d'institutions publiques et privées en charge de la protection de la documentation légale, historique et culturelle du pays ont été convoqués par le Ministère de la Culture.

Au cours d'une réunion qui a duré plus de trois heures, historiens, archivistes et professeurs d'université ont exposé la crise affrontée par le patrimoine documentaire du fait du manque d'importance accordé aux archives en Équateur.

Ce premier forum s'est concentré sur la définition des défis auxquels les experts en patrimoine documentaire devront faire face, mais il est à espérer que des solutions susceptibles d'être mises en application par le Ministère puissent peu à peu se créer.

Le ministre Ramiro Noriega a très chaleureusement remercié Grecia Vasco, directrice des Archives Nationales Équatoriennes, pour son effort dans l'organisation de ce qui représente actuellement l'un des rares réceptacles de documents.

Dans l'état actuel de la situation, les archives de la plupart des provinces, entreposées dans les caves des bâtiments publics dans des cartons ou des sacs, sont concernées par ce problème. 57% des documents inventoriés par l'INPC risquent de se perdre.

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