Patrimoine(s) en Equateur : Politiques culturelles et politiques de conservation |
Écrit par Emmanuelle Sinardet |
Jeudi, 28 Février 2013 16:56 |
Patrimoine(s) en Equateur : Politiques culturelles et politiques de conservation Colloque international organisé par le Centre d´études équatoriennes, avec l´appui du CRIIA (EA 369), de la Délégation de l'Equateur auprès de l'Unesco, de l´Ecole doctorale Lettres, langues, Spectacles (ED 138), de l´UFR LCE de l’Université Paris Ouest, de l’Ambassade de l’Equateur en France. La relation au(x) patrimoine(s) ne va pas de soi, le(s) patrimoine(s) étant eux-mêmes sujet(s) à des redéfinitions. La notion de patrimoine renvoie à ce qui est perçu par un groupe comme son héritage historique. Il peut s´agir du patrimoine culturel, qui recouvre les biens identitaires et culturels d'une population, tels que le patrimoine architectural, les patrimoines culturels immatériels, notamment le patrimoine linguistique. Le classement au patrimoine mondial de l´humanité de la ville coloniale de Quito, établie sous l'égide de l'Unesco, est à ce titre emblématique. En Equateur, la notion de patrimoine renvoie également et de plus en plus au patrimoine naturel, lequel, comme le patrimoine culturel, est défini comme un bien commun à léguer aux générations futures. Ce patrimoine peut être posé comme une somme de ressources naturelles qui, comme le patrimoine culturel, doit être conservé pour être transmis. L´initiative originale Yasuní-ITT marque d´ailleurs un tournant dans les politiques de gestion et de conservation du patrimoine en Equateur. Il sera intéressant de réfléchir à la façon dont ce patrimoine (ou partie du patrimoine) est présenté(e) et à la représentation que s´en font le public et le citoyen. Elle permet à cet égard d’apprécier les relations des projets politiques au passé et de cerner les modalités de la définition d’une culture nationale considérée comme genuinamente équatorienne. Les sens de « patrimoine » sont à comprendre selon une acception souple, afin de mieux apprécier les dimensions culturelles, politiques, sociales, écologiques le cas échéant, des différents projets, aux 19e, 20e et 21e siècles. Étudier ce que signifie(nt) le(s) patrimoine(s) et les nouveaux processus de patrimonialisation permet encore de rendre compte de la transformation et de l’élargissement des politiques culturelles, comme l´illustrent les politiques urbaines de restauration des centres historiques et la multiplication et promotion des parcs nationaux. Axes de réflexion : Les communications présentées pourront relever de la problématisation ou de l’étude de cas (périodes, acteurs, secteurs, territoires, dispositifs). Elles peuvent envisager la notion de patrimoine :
La réflexion proposée se veut pluridisciplinaire, relevant du droit, des sciences politiques, des études culturelles, de la linguistique, de l’anthropologie, de la médiation culturelle, de la littérature, des arts, du cinéma, de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’architecture, notamment. Modalités de soumission Les propositions de communication avec un titre, un résumé d´une dizaine de lignes et une brève présentation de l’auteur, sont à faire parvenir avant le 1er novembre 2013 à David Macías et Emmanuelle Sinardet : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. Les communications pourront être présentées en espagnol ou en français. Les communications retenues par le Comité scientifique feront l’objet d’une publication. Un document indiquant les normes typographiques à respecter vous sera envoyé avec l’acceptation de la communication. |