Le tourisme communautaire de Agua Blanca, étudié dans un livre |
Écrit par Catherine Lara |
Mardi, 17 Février 2009 13:47 |
"Agua Blanca. Comunidad y Turismo en el Pacífico ecuatorial": c'est le titre de l'oeuvre imposante (500 pages) de l'anthropologue espagnol Esteban Ruiz Ballesteros, publiée avec le soutien du Ministère de Coordination du Patrimoine Naturel et Culturel. Dans une interview réalisée par le quotidien El Comercio, l'auteur explique quelques-uns des principes de base du tourisme communautaire tels qu'ils sont mis en application dans le cas de Agua Blanca (province de Manabí). Tel que son nom l'indique, le tourisme communautaire se caractérise comme étant organisé et maintenu par les communautés elles-mêmes. Cette iniciative est apparue à Agua Blanca alors que la zone fut déclarée partie intégrante du Parque Nacional Machalilla, ce qui motiva les communes du secteur à repenser leur économie, car le nouveau statut de zone protégée de leur communauté limitait l'extraction de ressources qui assuraient auparavant leur subsistance. Cette conjoncture coïncida avec les travaux des archéologues Collin McEwan et María Isabel Silva, qui se trouvaient précisément à cette époque en train de mener des fouilles sur les lieux . Leur travail contribua à une véritable prise de conscience de la valeur patrimoniale du site, marquant ainsi une étape fondamentale dans la mise en place de politiques communautaires de gestion de Agua Blanca de la part de ses habitants. Le tourisme communautaire s'inscrit dans le cadre de ces politiques, dont l'intérêt princial réside précisément en ce que, du fait d'être définies par les communautés elles-mêmes, elles contribuent à la fois à leur fonctionnement et à leur développement durable. |
Mise à jour le Mercredi, 16 Septembre 2009 11:13 |