Déclaration de Guayaquil sur l'archéologie préventive et d'urgence |
Écrit par Gaëtan Juillard |
Vendredi, 10 Octobre 2008 19:04 |
DÉCLARATION SUR L'ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE ET D'«ÉTAT D'URGENCE»
III CONGRÈS ÉQUATORIEN D'ANTHROPOLOGIE ET D'ARCHÉOLOGIE GUAYAQUIL, ÉQUATEUR, 2008-10-10 Nous soutenons que le patrimoine culturel est un bien d'utilité sociale, dont la garde est la responsabilité inéluctable de l'État. Par conséquent, nous rappelons que l'État, à travers le Système National de la Culture, doit diriger la poursuite de cet objectif, sans que cela n'exclue pour autant la participation active de tous les secteurs et segments de la société, puisque le propriétaire authentique de ce patrimoine est le Peuple Équatorien. Le patrimoine culturel a un caractère exceptionnel, raison pour laquelle il ne doit pas être considéré en tant que marchandise, ni être la base d'activités à gain commercial. Il est dans le devoir de l'État, et un impératif national d'assumer l'obligation de préserver, étudier et diffuser la connaissance du Patrimoine Culturel de la Nation. Considérant que la pratique de l'archéologie de contrat a prouvé être hautement nuisible pour l'intégrité et la préservation du patrimoine, dans la mesure où elle répond à des intérêts privés et non collectifs, il est urgent que l'État assume son entière responsabilité telle qu'exprimée dans la Constitution Politique de la Nation. L'Archéologie Préventive et d'"État d'Urgence" doit avoir comme but la contribution à l'explication du processus historique constitutif de la Nation, dans l'objectif de transformer la société équatorienne. En référence aux points énonces ci-dessus, les archéologues ainsi que les anthropologues réunis dans ce Congrès, recommandons vivement:
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Mise à jour le Mercredi, 12 Novembre 2008 19:30 |
Commentaires
puedan tener la capacidad negociadora, para que sus trabajos puedan ser publicados o cristalizados en una exhibición permanente de arqueología, debería ser más bien compromiso de la ética de cada uno de los implicados. Espero que el numeral 3 de la declaratoria de Guayaquil, se relaciones con "procedimientos públicos" que busquen cambiar la legislación del patrimonio cultural, para que cuando se autorice una investigación, sea para un EIA o de otra índole, no se la apruebe sino co contiene un compromiso explicito que se proyecte en beneficio de las comunidades involucradas, para lo cual debe existir explicitamente una exigencia por considerar dentro del presupuesto, no solo pago de radiometrías (C14) sino de la divulgación del informe. Tómese el caso del Oleoducto de Crudos Pesados, que hasta la fecha no presenta o se compromete a presentar un informe arqueológico. Podría ser mediante el Colegio de Antropólogos y Linguístas de Quito o del Colegio de Arqueólogos de la Espol, que se presione para eso y muchas otras cosas que estan faltando.