Écrit par Institute of Field Archæologists
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Mercredi, 18 Juillet 2007 14:05 |
Les Standards et lignes directrices des fouilles archéologiques ont été officiellement approuvés par l’IFA (Institute of Field Archaeologists, ndt), lors de son Assemblée Annuelle du 22 septembre 1995. Les StandardsUne fouille archéologique déterminera et enregistrera tout bien archéologique situé dans une région précise, au moyen de méthodes et de techniques définies. Celles-ci rempliront les objectifs définis par le projet, et répondront aux exigences du Code de Conduite, du Code de pratique officiel pour la régulation de projets contractuels dans l’archéologie de terrain, ainsi qu’aux autres règlements intérieurs de l’IFA. Elle sera suivie d’un ou de plusieurs compte rendus et d’un registre dûment classé et accessible. Définition d'une fouilleLa fouille archéologique se définit comme un programme de terrain contrôlé et intrusif ayant des objectifs de recherche définis, visant à examiner, enregistrer et interpréter les dépôts archéologiques, les ensembles et les structures et, si besoin est, les artéfacts récupérés, les écofacts et autres vestiges situés dans une région précise, un site, une zone de bord de mer ou sous les eaux. Les données produites et les objets recueillis au cours du travail de terrain seront étudiés, et les résultats de cette étude, publiés de façon détaillée, en accord avec les objectifs du projet. Objectif des fouillesL’objectif des fouilles archéologiques est d’examiner un bien archéologique dans une zone ou site déterminé, dans le cadre d’objectifs de recherche précis, qui cherchent à mieux comprendre et à compiler les vestiges de ce bien, à l’analyser et à interpréter les résultats de cette analyse, avant de les divulguer. IncidenceL’évaluation théorique est susceptible d’être mise en place dans le cadre des situations suivantes :
- En réponse à un projet pouvant éventuellement se poser comme menace pour un bien archéologique
- Comme partie intégrante d’un projet de planification (dans le cadre des lignes directrices de la politique de planification nationale appropriée et/ou de la politique de développement du plan en question)
- Comme partie intégrante de l’Évaluation d’Impact Environnemental (EIA en anglais) (voir le point 3.1.3 ci-dessous)
- En dehors du processus de planification (tel que pour un projet religieux, de lutte contre l’érosion des littoraux, de politiques agricoles, de protection des bois, forêts et campagnes, ou encore pour des travaux d’intérêt public pris en charge par des entreprises tel que défini par la loi)
- Au sein d’un programme de recherche n’étant pas issu d’une menace spécifique pouvant porter atteinte à un bien archéologique
- En relation à la préparation de projets de planification entrepris par des corporations privées, locales, nationales ou internationales
Les fouilles archéologiques doivent donc être promues ou subventionnées par une série d’organismes et individus, ce qui inclut les autorités de planification locales, des conseils nationaux, des agents gouvernementaux, des propriétaires fonciers privés, des promoteurs de projets ou leurs agents, des archéologues, etc.
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Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:12 |
Écrit par Gaëtan Juillard
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Mardi, 17 Juillet 2007 16:59 |
En septembre 2004, l’Institut of Field Archæologists (UK) à publié un Guide pour la gestion des vestiges et archives archéologiques en cas de sinistre et/ou de catastrophes naturelles.
De tels outils sont indispensables à toutes les institutions travaillant dans le domaine culturel (principalement les institutions possédant sous leur responsabilité des réserves de matériel archéologique ou les archives des projets de recherche). Dans un pays tel l’Équateur, exposé à de possibles catastrophes (volcanisme, inondations, tremblement de terre, etc.) , il est essentiel pour les institutions culturelles de réfléchir et de mettre en place des plans de protection et de gestion des risques.
La publication de l’Institut of Field Archæologists propose également des solutions aux entreprises ou organisations privées accueillant temporairement des biens culturels pour restauration, conservation, inventaires… Ce guide ne doit pas s’appliquer mécaniquement. Il doit être adapté au pays, à l’organisme, et aux savoir-faire et aux connaissances de ses membres.
Le guide de Gestion des archives archéologiques en cas de sinistre détaille, point par point, les pré-requis nécessaires à l’établissement d’un plan de gestion ainsi que les méthodes et procédures à suivre dans de tel cas. Il ne propose pas de solutions uniques, clé-en-main. Les idées et solutions présentées doivent être adaptées à la taille des réserves, à la taille des institutions et aux risques encourus afin d’être sûr que celles-ci soient les mieux adaptées à chaque situations rencontrées.
Pour aller plus loin… Télécharger le Guide de Gestion des Archives Archéologiques en cas de sinistre [PDF] (en anglais)
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Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:11 |
Écrit par Institue of Field Archæologists
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Mardi, 17 Juillet 2007 15:41 |
Les standards et lignes directrices pour l’évaluation de l’archéologie de terrain ont été officiellement adoptés et approuvés lors de l’Assemblée Générale Annuelle de l’Institut tenue le 14 octobre 1994. Les StandardsUne évaluation d’archéologie de terrain déterminera, dans la mesure du possible, la nature d’un bien archéologique dans une région spécifique, et en fonction d’une utilisation pertinente des méthodes et techniques mises en place. Celles-ci rempliront les objectifs établis du projet, ainsi que les paramètres du Code de conduite, du Code de pratique officiel pour la régulation de projets contractuels dans l’archéologie de terrain, ainsi que les autres lois annexes de l’IFA. Définition de l'évaluation de terrainUne évaluation d’archéologie de terrain se définit en tant que programme limité de travail de terrain intrusif ou non-intrusif visant à établir la présence ou l’absence d’ensembles archéologiques, de structures, de dépôts, d’artéfacts ou d’écofacts dans une zone ou site spécifique situés sur la terre ferme, au bord de mer ou sous les eaux. Si de tels restes archéologiques sont présents, des évaluations de terrain détermineront leur aspect, leur étendue, leur qualité et état de conservation, et faciliteront un compte-rendu de leur valeur dans un contexte local, régional, national ou international, selon le cas. Objectif de l'évaluation de terrain
L’objectif de l’évaluation de l’archéologie de terrain est d’obtenir de l’information au sujet d’un bien archéologique au sein d’une zone ou d’un site précis (ce qui inclut des variables de présence/absence, l’aspect du site, son étendue, son ancienneté, son intégrité, son état de préservation et sa qualité), dans le but de réaliser une évaluation de son intérêt dans un contexte adéquat, où soient inclus:
- La formulation d’une stratégie visant à assurer l’enregistrement, la préservation et la gestion du bien archéologique en question
- La formulation d’une stratégie visant à évaluer d’éventuelles menaces pouvant porter atteinte au bien archéologique en question
- La formulation d’une proposition envisageant des recherches archéologiques ultérieures dans le cadre d’un programme de recherche
IncidenceUne évaluation de terrain est susceptible d’être menée à bien dans le cadre des situations suivantes:
- En réponse à un projet pouvant éventuellement se poser comme menace pour un bien archéologique
- Comme partie intégrante d’un projet de planification (dans le cadre des lignes directrices de la politique de planification nationale appropriée et/ou de la politique de développement du plan en question)
- Comme partie intégrante de l’Évaluation d’Impact Environnemental (EIA en anglais) (voir le point 3.1.7)
- En dehors du processus de planification (tel que pour un projet religieux, de lutte contre l’érosion des littoraux, de politiques agricoles, de protection des bois, forêts et campagnes, ou encore pour des travaux d’intérêt public pris en charge par des entreprises tel que défini par la loi)
- Au sein d’un programme de recherche n’étant pas issu d’une menace spécifique pouvant porter atteinte à un bien
- En relation à la préparation de projets de planification entrepris par des corporations privées, locales, nationales ou internationales
Une évaluation d’archéologie de terrain doit donc être promue ou subventionnée par une série d’organismes et individus, ce qui inclut les autorités de planification locales, des conseils nationaux, des agents gouvernementaux, des propriétaires fonciers privés, des promoteurs de projets ou leurs agents, des archéologues, etc.
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Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:10 |
Écrit par Institute of Field Archæologists
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Lundi, 16 Juillet 2007 22:19 |
Les standards et lignes directrices pour l’évaluation théorique en archéologie ont été officiellement approuvés par l’IFA (Institute of Field Archaeologists, ndt), lors de son Assemblée Annuelle du 14 octobre 1994. Les Standards
Une évaluation théorique déterminera, dans la mesure du possible et en relation avec l’information déjà disponible, la nature d’un bien archéologique présent dans une région précise, un site, une zone de bord de mer ou sous les eaux. Elle sera envisagée à partir de méthodes et de techniques qui répondront aux objectifs établis par le projet, et respectera le Code de Conduite, le Code de pratique officiel pour la régulation de projets contractuels dans l’archéologie de terrain, ainsi que les autres règlements intérieurs de l’IFA. Définition d'une évaluation théoriqueL’évaluation théorique se définit comme programme d’évaluation d’un bien archéologique potentiel ou déjà connu, et situé dans le cadre d’une une région précise, un site, une zone de bord de mer ou sous les eaux. Elle consiste à rassembler l’information écrite, graphique, photographique ou électronique déjà produite, dans le but d’identifier l’aspect éventuel, l’étendue, la qualité et l’intérêt du bien archéologique en question dans un contexte local, régional, national ou international, selon le cas. Objectif de l'évaluation théoriqueL’objectif de l’évaluation de l’archéologie de terrain est d’obtenir de l’information au sujet d’un bien archéologique au sein d’une zone ou d’un site précis (ce qui inclut des variables de présence/absence, l’aspect du site, son étendue, son ancienneté, son intégrité, son état de préservation et sa qualité), dans le but de réaliser une évaluation de son intérêt dans un contexte adéquat, où soient inclus :
- La formulation d’une stratégie visant à assurer l’enregistrement, la préservation et la gestion du bien archéologique en question
- La formulation d’une stratégie visant à une recherche ultérieure, intrusive ou non, où l’aspect et la valeur du bien ne soient pas suffisamment définis comme pour permettre une stratégie d’évaluation ou tout autre type de projet
- La formulation d’une proposition envisageant des recherches archéologiques ultérieures dans le cadre d’un programme de recherche
IncidenceL’évaluation théorique est susceptible d’être mise en place dans le cadre des situations suivantes :
- En réponse à un projet pouvant éventuellement se poser comme menace pour un bien archéologique
- Comme partie intégrante d’un projet de planification (dans le cadre des lignes directrices de la politique de planification nationale appropriée et/ou de la politique de développement du plan en question)
- Comme partie intégrante de l’Évaluation d’Impact Environnemental (EIA en anglais) (voir le point 3.1.7 ci-dessous)
- En dehors du processus de planification (tel que pour un projet religieux, de lutte contre l’érosion des littoraux, de politiques agricoles, de protection des bois, forêts et campagnes, ou encore pour des travaux d’intérêt public pris en charge par des entreprises tel que défini par la loi)
- Au sein d’un programme de recherche n’étant pas issu d’une menace spécifique pouvant porter atteinte à un bien archéologique
- En relation à la préparation de projets de planification entrepris par des corporations privées, locales, nationales ou internationales
Une évaluation théorique doit donc être promue ou subventionnée par une série d’organismes et individus, ce qui inclut les autorités de planification locales, des conseils nationaux, des agents gouvernementaux, des propriétaires fonciers privés, des promoteurs de projets ou leurs agents, des archéologues, etc.
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Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:08 |
Écrit par Gaëtan Juillard
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Lundi, 16 Juillet 2007 21:09 |
Cette page est la version électronique d'une fiche technique développée par le Groupe de Travail de l'ICOM, Enregistrement étape par étape : Lorsqu'un objet arrive au musée. Il s'agit de la première fiche d'une série sur les standardss de travail dans les musées, préparée par le Comité International pour la Documentation du Conseil International des Musées (ICOM):
"L'une des tâches essentielles du musée consiste à doter d'une documentation adéquate tous les objets qu'il acquiert de façon temporaire ou permanente, de façon à permettre leur identification, déterminer leur provenance et leur état de conservation, et spécifier les traitements qu'ils doivent subir." (trad. de ICOM, Code of Professional Ethics, 1990, p. 31, no 6.2.).
Les fiches techniques du CIDOC présentent sous une forme simple et concise, à l'intention de tous les professionnels des musées, un ensemble de pratiques documentaires communément reconnues. La présente fiche décrit en huit étapes la procédure d'enregistrement et de catalogage d'un objet à partir de son arrivée au musée. Ces recommandations s'appliquent aussi bien à un système manuel qu'à un système informatisé. Elles concernent une procédure de catalogage minimale et par conséquent simplifiée. Chaque institution pourra, si elle le désire, effectuer une analyse plus détaillée selon ses propres normes, ou selon des normes nationales. Une bibliographie sélective figure à la fin de la fiche. Les étapes 4 à 8 peuvent également servir à cataloguer des fonds anciens non inventoriés ou dont la documentation est lacunaire.
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Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:03 |
Écrit par Gaëtan Juillard
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Lundi, 02 Juillet 2007 12:25 |
"L'une des tâches essentielles du musée consiste à doter d'une documentation adéquate tous les objets qu'il acquiert de façon temporaire ou permanente, de façon à permettre leur identification, déterminer leur provenance et leur état de conservation, et spécifier les traitements qu'ils doivent subir." (trad. de ICOM, Code of Professional Ethics, 1990).
Les fiches techniques du CIDOC présentent sous une forme simple et concise, à l'intention de tous les professionnels des musées, un ensemble de pratiques documentaires communément reconnues. Cette fiche concerne les méthodes utilisées pour étiqueter et marquer les objets. Il n’existe pas de véritable consensus à cet égard: toutefois, certaines règles sont acceptées par la communauté muséale en général. La synthèse présentée ici est complétée par une bibliographie d’orientation.
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Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:02 |
Écrit par Society for Historical Archaeology
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Lundi, 02 Juillet 2007 11:48 |
Les archéologues ont l’obligation éthique de préserver les informations qu’ils recueillent au cours de leurs projets, et ce à l’intention des futures générations. Les standards et lignes directrices ci-dessous ont été développés par La Société d’Archéologie Historique, dans l’objetcif explicite de permettre la préservation à long terme des collections archéologiques, tout en respectant les principes éthiques de la recherche et de l’éducation publique. Ces standards de la SHA (Société d’Archéologie Historique, ndt) s’alignent sur les régulations fédérales plus générales du Code des Régulations Fédérales, alinéa 36, paragraphe 39, intitulé Conservation de Collections publiques et administrées par l’État. Pour le cas particulier de la conservation de pièces archéologiques, les termes suivants seront adoptés :
- Les Collections Archéologiques comprennent plusieurs composantes, dont les artéfacts, mais aussi les échantillons offrant des informations d’ordre écologique et chronologique, la documentation de terrain et de laboratoire, les registres photographiques, les documents historiques pertinents, ainsi que les rapports.
- La Conservation est un élément à part entière de la pratique archéologique et fait référence à la gestion et préservation à long-terme des matériaux archéologiques et de la documentation qui leur est associée.
- Les Locaux de Conservation sont les entrepôts choisis pour les matériaux archéologiques, pouvant assurer une conservation responsable et professionnelle des collections, dans un cadre sûr, dans des conditions contrôlées, et ce à long-terme.
Vu son importance, la planification pour la conservation archéologique devrait commencer dès la période de préparation du projet, après révision des moyens de conservation potentiellement disponibles, qui vont en dernier terme accueillir les collections. Les coûts de conservation et les frais d’entrepôt doivent être pris en compte dans la préparation du budget du projet.
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Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:01 |
Écrit par Society For American Archæology
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Vendredi, 29 Juin 2007 21:29 |
La Society for American Archaeology (SAA, Société d’Archéologie Américaine), est un organisme international consacré à la recherche, interprétation et protection du patrimoine archéologique des Amériques. Avec plus de 6800 membres à son actif, la société représente des archéologues professionnels, en formation ou indépendants, qui travaillent sous diverses modalités, telles que dans des agences gouvernementales, des instituts d’enseignement supérieur, des universités, des musées, ainsi que dans le secteur privé.
La Archaeological Resources Protection Act (ARPA, 1979, Décret de Protection des Biens Archéologiques, ndt), (Alinéa 16, Code des États-Unis, Sections 470aa-460mm) et les Régulations Permanentes de l’ARPA définissent un des trois degrés de gravité de toute violation criminelle ou civile de l’ARPA comme motif pour la mise en place de l’ «expertise archéologique». Afin d’aider les archéologues à réaliser une estimation de tout dommage porté au patrimoine archéologique, la Commission de Renforcement des Normes Légales de l’Archéologie de l’ARPA a mis en place les standards professionnels ci-dessous pour la détermination de la valeur archéologique. Le Comité de Direction de la SAA affirme son adhésion déterminée à ces standards, et encourage leur mise en pratique de la part des archéologues professionnels.
L’expertise archéologique s’aligne directement sur les principes de routine professionnelle tels qu’ils sont quotidiennement mis en pratique aux Etats-Unis. Il s’agit de la démarche à suivre dans le développement de budgets réels pour la récupération de matériaux archéologiques ou d’information en danger, ou dans tout projet de recherche étant mis en place au moyen d’un financement issu de contrats, de subventions, de donations ou autres. Ainsi, la définition de la valeur archéologique est tout simplement l’application structurée de cette pratique professionnelle, dans le but de fournir l’information requise par la loi fédérale.
L’archéologue professionnel qui recourt à la définition de la valeur archéologique se doit d’être qualifié en tant qu’expertiseur (Loi 702, Règles Fédérales d’Évidences).
En plus de devoir répondre aux standards professionnels de l’archéologie, les aptitudes requises comprennent par ailleurs une expertise régionale ainsi que de l’expérience dans le domaine de biens similaires aux biens impliqués dans l’expertise archéologique. Un entraînement adéquat à la préparation de l’expertise archéologique est fortement recommandé.
Les dispositions légales régissant l’expertise archéologique sont les suivantes.
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Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:17 |
Écrit par Gaëtan Juillard
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Jeudi, 28 Juin 2007 18:09 |
Nous proposons ci-dessous les standards pour la documentation des objets archéologiques, publiés par le CIDOC (équipe de travail des sites archéologiques de l'ICOM).
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Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 03:57 |
Écrit par Association des archéologues du Québec
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Jeudi, 28 Juin 2007 16:47 |
Ce code fait partie intégrante des règlements de l'Association des archéologues du Québec. En conséquence, il oblige tous les membres de l'Association des archéologues du Québec à le connaître et à l'appliquer dans leurs activités professionnelles.
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Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 03:40 |
Écrit par Florencio Delgado
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Jeudi, 26 Avril 2007 17:53 |
Nota: premier brouillon présenté à l'Institut National du Patrimoine Culturel.
CHAPITRE I: OBJECTIF ET PHILOSOPHIE
L'Équateur possède une riche histoire culturelle qui remonte autour d'il y a 11000 ans, au moment où, pendant l'époque dite "paleoindienne", des groupes de chasseurs-cueilleurs commencèrent le processus de peuplement. À cette époque, dans le territoire actuel de l'Équateur, d'importants processus historiques eurent lieu. Cette histoire est gravée dans les vestiges archéologiques, amplement répartis à travers l'Équateur actuel. L'histoire culturelle du pays est riche et offre un scénario idéal pour développer la connaissance de notre passé, qui permet entre autres la consolidation des processus d'"auto-identité" de la population nationale. À travers les organismes régulateurs, l'État garantit la protection du patrimoine culturel du pays, aux rangs duquel figure l'archéologie. Parallèlement, il assure les mécanismes qui garantissent des actions de protection de ces sites. De sorte que sous les lois actuelles, aucune personne ni entité ne peut réaliser des fouilles qui portent atteinte aux sites, sans autorisation préalable de l'Institut National du Patrimoine (INPC), seule entité d'état pourvue du pouvoir de réguler la pratique de l'archéologie nationale. Avant la réalisation d'activités susceptibles de porter atteinte aux sites archéologiques, la loi signale que des processus et des mécanismes qui assurent la non-dégradation des sites et la destruction de l'histoire locale qui en découle, doivent être menés à bien. Face à cette réalité, le INPC coordonne des programmes qui permettent d'atténuer les consÉquences que ces processus peuvent causer à l'évidence archéologique, avec les agences, les embaucheurs, les mairies, les conseils provinciaux etc., qui se trouvent en plein développement de plans et de programmes impliquant la prise en charge des biens culturels, etc. Une partie fondamentale de ce processus est le suivi au respect des procédures établies dans le cadre de la loi. Dans cette perspective, l'INPC fournit (ou doit fournir) des standards minimums qui doivent être remplis dans le cadre des projets d'archéologie de sauvetage ou par contrat.
Nous soumettons ci-dessus un guide de procédés, qui essaie d'assurer que les études archéologiques autorisées par le INPC correspondent bien aux standards actuels de la prospection et des fouilles, le registre des données, et la production de rapports acceptés dans l'actualité par la pratique archéologique.
Avec la présentation de ce guide, il ne s'agit pas de freiner l'innovation des chercheurs, mais bien d'essayer d'établir un minimum de standards, qui permette la production de données comparables entre chercheurs. Même si le INPC doit encourager l'utilisation d'aproximations alternatives, celles-ci doivent être acceptées dans une conjoncture qui produise le même effet et qui soient consultées, acceptées par le INPC, et qui ne violent pas les préceptes de la pratique professionelle.
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Mise à jour le Lundi, 14 Septembre 2009 12:48 |
Écrit par ESPOL
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Jeudi, 08 Mars 2007 12:30 |
STANDARDS À SUIVRE DANS LA RÉALISATION DE LA RECHERCHE ARCHÉOLOGIQUE
Standards généraux
Développer des travaux dans la recherche archéologique, orientés vers la conservation et la préservation des resources archéologiques, ainsi qu'à leur bon usage.
S'impliquer activement et responsablement dans la prévention d'actes ou de causes destructrices ou susceptibles de perturber le registre archéologique- agents anthropiques aussi bien que naturels.
Mener à bien des fouilles ou activités autres qui entraînent l'altération du registre archéologique, uniquement dans le cas où celles-ci peuvent atteindre leur terme, acquérant ainsi un bon niveau scientifique et technique.
Remplir les standards scientifiques pré-établis par la communauté scientifique, dans le but de maximiser et optimiser la conservation du registre archéologique et/ou la production d'information et de connaissance qui en découlent.
Mis à part les fins, objectifs et desseins du travail en question, la portée et la façon d'envisager le travail sur le terrain et le traîtement accordé au registre archéologique ne doivent perdre de vue ni les perspectives de l'archéologie d'aujourd'hui, ni celles de demain.
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Mise à jour le Lundi, 14 Septembre 2009 11:10 |
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